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La fermeture est immédiate et effective pour une durée indéterminée.
La Société de transport de Montréal (STM) a annoncé jeudi soir procéder à la fermeture pour une période indéterminée des stations Fabre, d’Iberville et Saint-Michel. Et selon les dires de la directrice générale de la Société de transport de Montréal (STM), Marie-Claude Léonard, les usagers doivent s'attendrent à une fermeture de «quelques jours, voire quelques semaines».
«Nos équipes d'ingénierie civile sont en investigation. On va vouloir connaître davantage les causes. On va vouloir mieux comprendre ce que ça va prendre pour sécuriser et pouvoir réparer», a soutenu Mme Léonard.
«On va tenter de le faire dans les meilleurs délais que possible, mais il faut comprendre ici que ça va prendre quelques jours, voire quelques semaines, donc ce n'est pas pour demain matin qu'on va réouvrir», a-t-elle averti.
Selon des données de 2024, les trois stations fermées sur la ligne bleue sont fréquentées par une moyenne de 53 000 utilisateurs chaque jour.
«Les travaux qui ont présentement cours à la station Saint-Michel ont permis de détecter une dégradation importante de certaines poutres principales au-dessus de la passerelle, à la suite de l’évaluation des équipes d’ingénierie», peut-on lire dans un communiqué envoyé par la STM en soirée jeudi.
Pour des raisons de sécurité, cette station a dû être fermée. Puisque le seul autre endroit disponible pour permettre aux trains qui continuent de desservir le reste de la ligne bleue de changer de voie se trouve à la station Jean-Talon, les stations Fabre et d'Iberville ont aussi dû être fermées.
[Maintien d'actifs] La #STM doit fermer les stations Fabre, d'Iberville et St-Michel jusqu'à nouvel ordre par mesure préventive. Un service de navettes de bus est en place. Pour info: https://t.co/FwxUcaqauD
— STM (@stm_nouvelles) October 3, 2024
Ainsi, les trains du métro ne s'arrêteront à aucune de ces stations jusqu'à ce que des évaluations plus poussées ne viennent confirmer l'ampleur des travaux structurels qui devront être accomplis.
«Comme la priorité de la STM est d’assurer la sécurité de ses employés et de sa clientèle, la Société a pris la décision difficile de cesser le service du métro à ces trois stations dès maintenant», ajoute la STM.
Un service de navette de bus, la ligne 809, a été mis en place par la société. Le bus couvre les stations Saint-Michel, d'Iberville, Fabre et Jean-Talon dans les deux directions, et ce, dès jeudi soir, en effectuant un arrêt à chacune d'entre elles.
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Un évènement médiatique devant avoir lieu vendredi matin, concernant le prolongement de la ligne bleue, a été annulé. La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, devait participer à cette annonce. «J’ai parlé à M. Caldwell et réitéré notre soutien à la mairesse Plante. Vu le contexte, j'ai demandé qu'on reporte l'annonce du prolongement de la ligne bleue. La sécurité est notre priorité», a-t-elle dit sur le réseau X.
Ces fermetures surviennent alors que la STM demande depuis plusieurs mois un meilleur financement du transport collectif de la part du gouvernement québécois. La société de transport déplore notamment «qu'aucun crédit additionnel n’a été accordé par le gouvernement provincial dans [le domaine du maintien des actifs] depuis 2022»
«Pour éviter un accroissement de notre déficit d’investissements, 560 M$ seraient nécessaires annuellement pour s'assurer du maintien d'actifs et des infrastructures vieillissantes qui sont arrivées à la fin de leur vie utile», soutient le réseau.
En mai dernier, la ministre Guilbault avait provoqué un tollé en affirmant que la gestion du transport collectif n'était pas une mission de l'État.
Le premier ministre François Legault était même allé plus loin que sa ministre en affirmant qu’il était plus facile pour les maires de «quêter» au gouvernement du Québec «que de faire le ménage dans leurs dépenses».
Quelques jours plus tard, Mme Guilbault déposait un projet de loi visant à créer Mobilité Infra Québec, une agence pour le développement du transport collectif.
La ministre Guilbault a indiqué qu’elle voulait reprendre le contrôle du développement de ce secteur. Selon elle, les projets se font de manière trop lente et trop dispendieuse. Sa nouvelle agence vise à corriger ces problèmes.
Avec de l'information de La Presse canadienne et de Julien Denis,