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Politique

La Russie peut «faire ce qu'elle veut» avec les pays de l'OTAN s'ils ne paient pas, dit Trump

L’ex-président des États-Unis Donald Trump ne s'engage pas à protéger l'OTAN.

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Noovo Info
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L’ex-président des États-Unis Donald Trump a affirmé samedi qu’il encouragerait la Russie à faire «ce qu’elle veut» aux pays de l’OTAN qui ne respecteraient pas les directives en matière de dépenses de défense. Trump a également déclaré qu’il n’allait pas respecter la clause de défense collective de l’OTAN s’il était réélu, a rapporté le média CNN.

«Ils m'ont demandé: "Si nous ne payons pas, allez-vous quand même nous protéger?" J'ai répondu: "Absolument pas". Ils n'en croyaient pas leurs oreilles», a lancé le candidat à l’investiture républicaine, qui a ajouté que l’OTAN «était en panne» avant son arrivée au pouvoir.

Racontant que «l’un des présidents d’un gros pays» lui a demandé si les États-Unis allaient obligatoirement se porter à la défense des pays de l’OTAN, Trump dit que les pays doivent payer pour être protégés.

«Je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer. Vous devez payer vos factures.», a-t-il renchéri.

Les propos de Trump ont grandement fait réagir. La Maison-Blanche a qualifié ces remarques de «consternantes et déséquilibrées» et a vanté les efforts déployés par le président Joe Biden pour renforcer l'alliance. Les déclarations de Trump «mettent en danger la sécurité nationale américaine, la stabilité mondiale et notre économie intérieure», a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche, Andrew Bates.

M. Bates a mentionné dans un communiqué que Joe Biden «sait que la première responsabilité de tout commandant en chef est d'assurer la sécurité du peuple américain et de rester fidèle aux valeurs qui nous unissent».

Lorsqu’il était président, Trump a menacé à plusieurs reprises de retirer les États-Unis de l'OTAN, selon le New York Times.

Il avait qualifié l'OTAN «d’obsolète» et a longtemps fait l'éloge de Vladimir Poutine et est même allé jusqu'à se ranger du côté du dirigeant russe au détriment de la communauté du renseignement américain au sujet de l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016.

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