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Voici un petit (très petit) résumé de l’histoire.
Chaque année, depuis 47 ans, les Québécois et les Québécoises s’unissent le 24 juin afin de souligner la fête nationale du Québec, la Saint-Jean-Baptiste. Les spectacles, les défilés, les feux d’artifice, les feux de joie et les grands rassemblements font partie de nos histoires de la Saint-Jean depuis si longtemps.
Il faut toutefois savoir que la fête de la Saint-Jean-Baptiste est plus vieille que le Québec lui-même. Alors, au départ, pourquoi fêtions-nous la Saint-Jean-Baptiste ?
Voici un petit (très petit) résumé de l’histoire.
Il faut savoir que c’est en 1977 que le 24 juin devient la fête nationale du Québec. Le nom de Saint-Jean-Baptiste demeure pour nommer les célébrations. Ce jour chômé et férié nous le devons au gouvernement de René Lévesque.
Avant ce moment important de l’histoire du Québec, la Saint-Jean-Baptiste était donc une fête religieuse. Depuis la nuit des temps (bon, disons depuis l’Antiquité), les divers peuples célèbrent le solstice d’été, soit le jour le plus long de l’année, notamment en érigeant de grands feux de joie. Selon divers historiens, les célébrations visent alors à rendre hommage à la lumière et à la force solaires en plus d’honorer le début de la saison des récoltes.
À un moment dans l’histoire, en Europe, les célébrations du solstice d’été ont été associées à Jean le Baptiste, un saint qui serait né le 24 juin. Il s’agirait d’un cousin de Jésus, surnommé «le baptiste» puisqu’il aurait été le premier à reconnaître Jésus et qu’il aurait baptisé le Christ.
Les festivités du 24 juin commencent donc à être célébrées sous le nom de fête de la St-Jean-Baptiste.
Dans la belle province, c’est en 1834 que la Saint-Jean-Baptiste commence à prendre une nouvelle signification. Le 24 juin de cette année, un grand banquet patriotique est organisé dans le but d’offrir une fête nationale annuelle aux Canadiens français (un peu comme les Anglais ont la Saint-Georges, les Écossais la Saint-André ou encore les Irlandais, la Saint-Patrick).
Le concept plaît et la population commence, dans les années suivantes, à souligner cette fête le 24 juin de chaque année, jour de la Saint-Jean-Baptiste. Entre 1837 et 1842, les festivités sont mises sur la glace en raison de la Rébellion des Patriotes.
La pause prendra fin en 1843 alors que s’organise le premier défilé de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal. La tradition de la Saint-Jean commence à s’installer au Québec. Au fil des ans, des fêtes se multiplient dans les villes et villages en province.
C’est donc en 1977 que le gouvernement de René Lévesque décrète le 24 juin la fête nationale du Québec qui devient ainsi la fête de toutes les personnes habitant le Québec. Ailleurs au Canada, la Saint-Jean-Baptiste est encore fêtée le 24 juin afin de perpétuer la flamme patriotique des Canadiens français.
Sources: Aux origines de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, par Éric Major, historien à Pointe-à-Callière ; La Fête nationale du Québec, des origines à nos jours