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Santé

La FTPQ déplore le manque de ressources ambulancières à Granby

Cette sortie publique survient après le décès d’une femme, mardi matin, qui aurait attendu plus de 20 minutes avant d’obtenir l’assistance des paramédics.

/ Noovo Info

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ) – secteur Granby – déplore le manque de ressources ambulancières.

Cette sortie publique survient après le décès d’une femme, mardi matin, qui aurait attendu plus de 20 minutes avant d’obtenir l’assistance des paramédics.

Le syndicat estime qu’il est peut-être trop tôt pour établir avec certitude les circonstances et causes du décès, mais croit qu’il est temps d’alerter la population de Granby «sur la fragilité générale des services».

La FTPQ-SCFP affirme qu’à Granby, «il y a seulement deux véhicules la nuit, trois le jour, et un seul entre 6 h et 6 h 30 les lundis et mardis.»

Jean Papineau, président pour l’unité de Granby de la FTPQ-SCFP affirme qu’au moins deux autres décès, survenus à Coaticook et Cowansville au cours de la dernière année, «semblent attribuable à un manque de ressources».

«Chose certaine, il manque d'équipes sur le terrain en Estrie, alors la question n'est pas à savoir si des décès évitables vont survenir, mais à quelle fréquence.»
- Jean Papineau, président pour l’unité de Granby de la FTPQ-SCFP

Des solutions pour agir vite

Jean Papineau est d’avis qu’il faut agir vite dans ce dossier et compte sur des interventions du ministre de la Santé Christian Dubé et du ministre responsable de l'Estrie François Bonnarde.

La FTPQ propose notamment deux solutions pour éviter le manque de ressources ambulancières au Québec, dont l’implantation d’équipes de paramédics communautaires qui pourront répondre aux appels les moins urgents et libérer des effectifs pour les appels plus urgents.

« C'est déjà dans l'air, mais il faut aller beaucoup plus vite et passer aux actes », affirme Jean Papineau.

La deuxième solution réside dans la mise en place d’un schéma de risque préhospitalier pour l’ensemble du Québec. Un tel schéma permettrait «de répartir et déployer les ressources de façon optimale», selon le syndicat.

«Parce que présentement, l'allocation des effectifs est trop aléatoire, trop inégale et c'est une grande partie du problème », de conclure Jean Papineau.