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St-Onge a fait ce commentaire jeudi, en réponse à une lettre ouverte signée par 42 athlètes olympiens canadiens à la retraite la veille.
La ministre canadienne des Sports, Pascale St-Onge, a déclaré que le gouvernement fédéral ne pense pas qu'il soit possible pour les athlètes russes ou biélorusses de participer aux prochains Jeux olympiques.
St-Onge a fait ce commentaire jeudi, en réponse à une lettre ouverte signée par 42 athlètes olympiens canadiens à la retraite la veille.
La lettre exhorte le Comité olympique canadien (COC) à ne pas autoriser les athlètes russes ou biélorusses à concourir sous une bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
La déclaration a été signée par de grands olympiens canadiens et des médaillés d'or, comme Hayley Wickenheiser, Jennifer Heil, Alexandre Bilodeau, Tessa Virtue et Beckie Scott.
Les athlètes russes et biélorusses ont été interdits de compétition internationale à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février 2022, que la Bélarus a soutenue.
St-Onge dit que le COC et le gouvernement fédéral sont d'avis qu'il n'y a aucune raison de revoir l'interdiction des athlètes russes et biélorusses parce que la guerre est toujours en cours.
Par communiqué, le COC a réagi à la position du gouvernement canadien.
«Le Comité olympique canadien (COC) est solidaire avec l’Ukraine et, aligné sur le gouvernement du Canada et la communauté internationale, condamne l’invasion russe et biélorusse de l’Ukraine.
«Nous valorisons les opinions et les préoccupations soulevées par les athlètes dans la lettre d’aujourd’hui et nous avons offert de discuter avec plusieurs des signataires à de nombreuses occasions au cours des derniers mois pour discuter leur point de vue et clarifier notre position, notamment dans le cadre d’une assemblée extraordinaire du conseil d’administration du COC convoquée à cette fin.
«Notre position, la même depuis un an, est que nous appuyons l’exclusion d’athlètes russes et biélorusses du sport international tant que l’invasion se poursuit.
«Cette position est harmonisée à la récente déclaration, signée par le Canada et plus de 30 autres pays, qui réclame la poursuite de l’interdiction en l’absence de la clarté et des détails concrets sur un modèle réalisable de neutralité.»