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u cours de son émission radiophonique de ligne ouverte, M. Kenney a déclaré que s'il avait eu l'intention de se succéder à lui-même, il ne serait pas resté chef du parti jusqu'à l'élection d'un nouveau chef.
Le premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney, a annoncé samedi qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession à la direction du Parti conservateur uni (PCU).
Au cours de son émission radiophonique de ligne ouverte, M. Kenney a déclaré que s'il avait eu l'intention de se succéder à lui-même, il ne serait pas resté chef du parti jusqu'à l'élection d'un nouveau chef.
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C'est la première fois que M. Kenney répondait à des questions à la suite de sa surprenante décision de démissionner de son poste de chef et de premier ministre malgré avoir gagné un vote de confiance.
Il a parlé d'une grande variété de sujets, discutant de son avenir, de ce qui avait bien fonctionné, de ce qui avait mal tourné. Il a mis en doute un système qui lui avait permis de remporter de façon écrasante les élections pour être renversé par 16 000 membres de son propre parti lors d'un vote de confiance.
«C'est vraiment bizarre. Partout où j'allais, on m'exprimait un soutien. Malheureusement pour moi, cela ne s'est pas traduit par l'adhésion au parti et la participation au processus, souligne M. Kenney. Il faudra réfléchir à cela à l'avenir. Comment un mandat électoral obtenu par plus d'un million de votes peut-il être dessaisi par 16 000 personnes? C'est le processus que nous avons et je le respecte.»
Il n'a obtenu qu'un peu plus de 51% des appuis des membres de son parti ayant participé au vote par correspondance. Il a expliqué que ce soutien était insuffisant pour demeurer à la tête du PCU.
Le premier ministre a dit qu'il s'attendait à un appui plus important en se fiant à des discussions qu'il avait eues dans l'ensemble de la province.
Please see my letter to the @Alberta_UCP Secretary Janis Nett. pic.twitter.com/Q0ZSDVuIa4
— Jason Kenney 🇺🇦 (@jkenney) May 19, 2022
«Mon premier sentiment a été un de soulagement. Je suis sur la scène politique active depuis 25 ans. Je ne m'attendais pas à être en poste pendant un long moment.»
Il estime qu'il est encore trop jeune pour prendre sa retraite à l'âge de 53 ans. Il aura la chance d'atteindre des buts personnels qu'il a mis de côté depuis plusieurs années.