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Justice

«Jamais plus»: Blake Lively poursuivie par un spécialiste en gestion de crise

Il l'accuse de diffamation.

Blake Lively pose pour les photographes à son arrivée à la projection de gala britannique du film «It 'Ends With Us» le 8 août 2024 à Londres.
Blake Lively pose pour les photographes à son arrivée à la projection de gala britannique du film «It 'Ends With Us» le 8 août 2024 à Londres.

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Associated Press
Associated Press

Un spécialiste en gestion de crise a poursuivi Blake Lively pour diffamation après que l'actrice l'a entraîné dans son combat judiciaire avec le réalisateur Justin Baldoni dans le cadre du film Jamais Plus.

Jed Wallace et sa société, Street Relations, ont déposé mardi une plainte de 7 millions de dollars devant le tribunal fédéral du Texas. Il affirme qu'il n'a rien à voir avec une quelconque campagne visant à nuire à la réputation de Lively, comme cette dernière l'a prétendu dans une plainte déposée au tribunal.

M. Wallace ne figure pas parmi les défendeurs dans le procès fédéral intenté par Mme Lively contre M. Baldoni, sa société de production et ses publicitaires, dans lequel elle affirme avoir été victime de harcèlement sexuel et d'autres formes de harcèlement pendant la production, ainsi que d'une campagne de dénigrement après la production. Le spécialiste des crises est cité dans les documents judiciaires et dans l'article du New York Times publié le jour où la série de batailles juridiques a commencé en décembre, lorsque Lively a déposé une plainte.

Par communiqué, les avocats de Lively ont affirmé que la poursuite intentée de Wallace «n'est pas un simple coup de publicité».

«Il s'agit de représailles transparentes en réponse aux allégations contenues dans une plainte pour harcèlement sexuel et représailles que Mme Lively a déposée auprès du département des droits civils de Californie», indique le communiqué. 

«Bien que cette plainte soit rejetée, nous sommes heureux que Jed Wallace soit enfin sorti de l'ombre et qu'il doive lui aussi répondre de ses actes devant un tribunal fédéral.»
-Avocats représentants Blake Lively dans le cadre du procès

Dans un document déposé la semaine dernière dans le comté de Hays, au Texas, qui demande une déposition de Wallace, Lively affirme qu'il a été utilisé par des publicistes travaillant avec Baldoni pour armer «une armée numérique à travers le pays, y compris à New York et Los Angeles, pour créer, ensemencer, manipuler et faire avancer un contenu désobligeant qui semblait être authentique sur les plateformes de médias sociaux et les forums de discussion sur Internet».

L'action en justice de Wallace indique que ni lui ni son entreprise «n'ont eu quoi que ce soit à voir avec le harcèlement sexuel présumé, les représailles, l'absence d'enquête ou la complicité dans le harcèlement présumé ou les représailles présumées».

La plainte déposée par le spécialiste «admet que Lively n'a aucun fait à l'appui des allégations qu'elle a formulées à l'encontre de Wallace et de Street», ce qui explique pourquoi elle cherche maintenant à enquêter sur l'étendue de sa conduite.

Après que Lively a poursuivi Baldoni, ce dernier a déposé sa propre plainte fédérale contre elle et son mari Ryan Reynolds, les accusant de diffamation et d'extorsion et demandant au moins 400 millions de dollars de dommages-intérêts.

M. Baldoni avait déjà poursuivi le New York Times pour diffamation, et son ancien agent publicitaire avait déposé une plainte en faveur de Mme Lively.

Le film Jamais Plus, adaptation du roman à succès de Colleen Hoover paru en 2016, qui commence comme une romance mais prend une tournure sombre de violence domestique, est sorti en août, dépassant les attentes du box-office avec un total national de près de 150 millions de dollars. Ce succès a été suivi d'une agitation quasi permanente autour de sa production et de sa promotion.

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Associated Press
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