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Les dirigeants du monde entier ont pourtant exhorté Israël à ne pas riposter.
Le chef militaire israélien a déclaré lundi que Jérusalem répondrait à la frappe de missiles iranienne du week-end, mais n’a pas immédiatement précisé quand et comment.
Le lieutenant-général Herzi Halevi a déclaré qu’Israël réfléchissait toujours aux mesures appropriées, mais il a ajouté que les frappes iraniennes de missiles et de drones «entraîneraient une réponse». M. Halevi a pris la parole lors d'une visite à la base aérienne de Nevatim, qui, selon Israël, a subi de légers dégâts lors de l'attaque iranienne.
Le premier ministre Benjamin Nétanyahou s'est réuni avec de hauts responsables pour discuter d'une éventuelle réponse à l'attaque iranienne impliquant des centaines de drones, de missiles balistiques et de missiles de croisière.
Les dirigeants du monde entier ont exhorté Israël à ne pas riposter.
L’attaque iranienne de samedi a marqué la première attaque militaire directe de l'Iran contre Israël, malgré des décennies de tensions remontant à la révolution islamique de 1979. L'attaque s'est produite moins de deux semaines après une frappe israélienne présumée en Syrie qui a tué deux généraux iraniens dans un bâtiment consulaire.
L'armée israélienne affirme que 99 % des drones et missiles lancés par l'Iran ont été interceptés, avec l'aide d'autres pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Malgré les interceptions, l’Iran a qualifié l’attaque de succès.
À Washington, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a refusé de dire si les États-Unis avaient été informés ou s'attendaient à être informés des plans de réponse israéliens. «Nous laisserons les Israéliens répondre à cela», a-t-il déclaré lundi aux journalistes.
La guerre menée par Israël contre les militants du Hamas à Gaza a ravivé des tensions entre Israël et l'Iran.
Lors de l’attaque du 7 octobre qui a déclenché le conflit actuel, des militants du Hamas et du Jihad islamique soutenus par l’Iran ont tué 1200 personnes en Israël et en ont kidnappé 250 autres.
L'offensive israélienne qui a suivi à Gaza a provoqué des dégâts considérables et tué plus de 33 000 personnes, selon les autorités sanitaires locales.