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Des politiciens exprimaient samedi leur soutien à la vice-première ministre Chrystia Freeland après que des vidéos d’elle se faisant harceler verbalement ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Des politiciens exprimaient samedi leur soutien à la vice-première ministre Chrystia Freeland après que des vidéos d’elle se faisant harceler verbalement ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
La vidéo, qui a été publiée sur Twitter, montre un homme et deux femmes attendant dans le hall de l’hôtel de ville de Grande Prairie, en Alberta, lorsque Freeland et son personnel entrent dans le bâtiment et s’approchent de l’ascenseur.
Freeland a fait face à un déluge d’insultes et de jurons de la part de l’homme, qualifiant Freeland de «traître» et plusieurs autres termes dégradants alors qu’elle entre dans l’ascenseur.
«Sortez de cette foutue province! […] Tu n’as pas ta place ici», a ajouté agressivement l’homme.
Freeland, qui représente une circonscription du centre-ville de Toronto, est né à Peace River, en Alberta.
Une vidéo plus longue, qui semblait avoir été initialement publiée sur TikTok, montre l’homme ensuite escorté hors du bâtiment.
Selon son itinéraire officiel, Freeland s’était rendue à Grande Prairie vendredi pour rencontrer des agriculteurs locaux et des artisans qualifiés. Elle était à l’hôtel de ville pour rencontrer le maire de la ville, Jackie Clayton.
Les politiciens actuels et anciens de divers partis se sont tournés vers les médias sociaux pour montrer leur soutien à Freeland et dénoncer le harcèlement verbal.
La ministre de l’Emploi, Carla Qualtrough, a tweeté qu’elle était «dégoûtée» par la scène tandis que la ministre de la Défense, Anita Anand, s’est dite «consternée par les menaces et l’intimidation» dirigées contre Freeland.
I’m appalled by the threats and intimidation directed at my colleague @cafreeland yesterday. This behaviour has no place in Canada. We’ve all run for office to promote dialogue on important public policy issues, and harassment like this cannot be tolerated.
— Anita Anand (@AnitaAnandMP) August 27, 2022
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a également condamné l’incident.
«Ce type de comportement doit être dénoncé et condamné par tout le monde, quelle que soit son affiliation politique», a-t-il déclaré dans un tweet.
There is absolutely no place in our country for the harassment, intimidation and threatening conduct that @cafreeland and her staff were subjected to last night.
— Marco Mendicino (@marcomendicino) August 27, 2022
This kind of behaviour needs to be called out and condemned by everyone, regardless of political affiliation.
Le député conservateur Dan Albas a qualifié la vidéo d’«alarmante» et a affirmé que ce type de comportement «n’a pas sa place ici au Canada». Le candidat à la chefferie du Parti conservateur, Jean Charest, l’a qualifié de «comportement dangereux» et «de grossière intimidation».
This is gross intimidation. People are angry. I get it. But this is dangerous behaviour. It cannot be normalized. Every political leader must speak out and condemn this. #cdnpoli https://t.co/azcuUE4vst
— Jean Charest (@JeanCharest_) August 27, 2022
Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a également qualifié le harcèlement de «répréhensible».
«Si vous n’êtes pas d’accord avec un politicien, exercez par tous les moyens votre droit de manifester. Mais les cris menaçants et l’intimidation physique franchissent la ligne», a mentionné Kenney dans un tweet.
The verbal harassment and threats directed at Minister @cafreeland during her visit to Alberta yesterday were reprehensible.
— Jason Kenney 🇺🇦 (@jkenney) August 27, 2022
If you disagree with a politician, by all means exercise your right to protest. But screaming threatening language & physical intimidation cross the line.
À part le premier ministre, les ministres du cabinet fédéral ne reçoivent généralement pas de détails de sécurité, sauf dans de rares circonstances. En 2019, la ministre de l’Environnement de l’époque, Catherine McKenna, a révélé qu’elle devait obtenir des informations de sécurité après avoir reçu des menaces répétées à la fois en ligne et en personne.
CTVNews.ca a contacté le bureau de Freeland pour obtenir des commentaires, mais n’a pas eu de réponse au moment de la publication.