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Le président de l'unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal-CSN, Riccardo Scopelleti, affirme qu'il y a impasse pour régler le litige.
Les travailleurs des casinos de Montréal, de Mont-Tremblant, de Charlevoix et de Gatineau, ainsi que de Jeux en ligne, ont voté jeudi en assemblée générale en faveur du déclenchement à compter de ce vendredi d'une grève générale illimitée.
Le président de l'unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal-CSN, Riccardo Scopelleti, affirme qu'il y a impasse pour régler le litige.
Par voie de communiqué, Loto-Québec signale que malgré cette grève de quelque 1700 de ses employés, le Casino du Lac-Leamy, le Salon de jeux de Trois-Rivières et le Salon de jeux de Québec sont ouverts selon les horaires habituels.
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Les casinos de Montréal, de Charlevoix et de Mont-Tremblant sont ouverts selon un horaire modifié propre à chaque établissement, et certains services seront offerts de façon limitée. La grève ne touche pas les croupiers des casinos de Montréal, de Charlevoix et du Lac-Leamy.
Le site lotoquebec.com demeure également accessible. Toutefois, le centre d'appels n'est pas ouvert pendant la grève.
Le syndicat revendique des augmentations salariales représentant l'équivalent de la hausse du coût de la vie, plus 1 $ l'heure. Il fait valoir que la Société des casinos et Loto-Québec font de bons profits et que les travailleurs doivent en profiter.
Le syndicat prétend que des patrons de Loto-Québec se partageant 650000 $ en bonis cette année et qu'il est insultant de refuser aux syndiqués des augmentations qui suivent le coût de la vie.
De son côté, Loto-Québec s'explique mal la décision du syndicat de déclencher une grève générale illimitée, affirmant que tous les éléments nécessaires pour en arriver à une entente sont accessibles.
Loto-Québec assure qu'elle offre de bonnes conditions de travail et que les salaires dans les casinos se situent nettement au-dessus du marché de référence, à plus de 20 % pour la majorité des corps d'emploi. La société d'État ajoute que la valeur des demandes actuelles du syndicat correspond à plus du double de ce qui a été consenti à l'ensemble des autres employés de l'organisation dans la dernière année.
Ces affirmations sont balayées du revers de la main par Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public-CSN.
Les employés syndiqués avec la CSN ont récemment fait la grève pendant cinq jours pendant le Grand Prix du Canada de Formule-1, à Montréal. Ce débrayage a affecté les services de restauration, de sécurité et d'entretien, par exemple.
Loto-Québec espère une reprise des discussions avec le syndicat et le conciliateur afin d'en arriver à un règlement équitable qui assurera une gestion responsable des fonds publics.