Début du contenu principal.
Il y a une hausse des agressions armées, des incendies criminels et de l’extorsion à l’endroit des commerçants situés sur les territoires lavallois et montréalais. C'est pourquoi le projet Mèche voit le jour.
Il y a une hausse des agressions armées, des incendies criminels et de l’extorsion à l’endroit des commerçants situés sur les territoires lavallois et montréalais. Certains établissements ont même été la cible de projectiles d’armes à feu dans les 67 événements répertoriés dans la dernière année.
Ça suffit, disent d’une même voix trois des plus importants corps policiers de la province. Le projet Mèche voit le jour.
Le Service de police de Laval (SPL) unit ses forces à celles du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de la Sûreté du Québec (SQ) dans la création d’une escouade spécialisée pour combattre le phénomène.
À lire également:
Les commerçants visés sont ceux appartenant à la communauté arabe, et les criminels qui commettent ces infractions appartiennent à des gangs de rue dirigés par le crime organisé du Proche-Orient et du Moyen-Orient, selon la police de Laval.
Un total de 19 arrestations ont été effectuées jusqu’ici. Les individus arrêtés sont, pour la plupart, connus des services policiers. Ils font face à des accusations variées: possession d’arme et de munitions, extorsion, agression armée, incendie criminel, possession de stupéfiants et bris de condition. La police de Laval confirme que d’autres arrestations sont à prévoir.
Les attaques de ce type ont eu lieu principalement dans le quartier Chomedey à Laval et dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal.
«Le message que nous passons aujourd’hui est clair: la sécurité de nos commerçants est une priorité et aucune forme d’intimidation ou de violence ne sera tolérée. Nous avons à l’oeil toute personne qui aurait l’intention de s’attaquer à eux», prévient Kimon Christopoulos, coordonnateur et porte-parole du projet Mèche et inspecteur à la Division des crimes majeurs du SPL. M. Christopoulos ajoute que les gangs de rue sont utilisés pour commettre ces délits.
Les différents corps de police ont rajouté des effectifs dans les secteurs ciblés pour mettre de la pression sur les organisations criminelles et pour rassurer les commerçants.
La police demande également aux commerçants de collaborer afin de faire avancer les enquêtes.
«Ce n'est pas vrai que vous allez vivre ces évènements de violence seuls, nous sommes là pour vous», a conclu M. Christopoulos.
À VOIR | Crime organisé: le début d'une nouvelle guerre de pouvoir à Montréal?