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Politique

François Legault veut «tous les pouvoirs», selon Pascal Bérubé

L'abandon de la réforme du mode de scrutin par la Coalition avenir Québec (CAQ) serait une «indication» que le parti de François Legault veut «tous les pouvoirs» et aucune opposition, selon Pascal Bérubé.

L'abandon de la réforme du mode de scrutin par la Coalition avenir Québec (CAQ) serait une «indication» que le parti de François Legault veut «tous les pouvoirs» et aucune opposition, selon Pascal Bérubé.
L'abandon de la réforme du mode de scrutin par la Coalition avenir Québec (CAQ) serait une «indication» que le parti de François Legault veut «tous les pouvoirs» et aucune opposition, selon Pascal Bérubé.
Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne

L'abandon de la réforme du mode de scrutin par la Coalition avenir Québec (CAQ) serait une «indication» que le parti de François Legault veut «tous les pouvoirs» et aucune opposition, selon Pascal Bérubé.

Le député péquiste sortant de Matane-Matapédia est revenu sur les propos du chef de la CAQ tenus à l'émission «Cinq chefs, une élection», diffusée dimanche soir à Radio-Canada.

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Questionné sur la possibilité de ressusciter la réforme du mode de scrutin, M. Legault a déclaré qu'elle n'intéresse pas la population «sauf quelques intellectuels». Des commentaires qui ont fait bondir M. Bérubé, de nouveau candidat dans sa circonscription de la Gaspésie.

Celui-ci a rappelé qu'à l'époque où elle était dans l'opposition, la CAQ avait signé en mai 2018 une entente transpartisane avec le Parti québécois (PQ), Québec solidaire et le Parti vert pour un nouveau mode de scrutin en vue des élections générales d'octobre 2022. Une fois au pouvoir, le gouvernement Legault n'a pas honoré son engagement.

DOSSIER | Élections Québec 2022

«Si ce n'est pas important, et c'est quelque chose pour seulement quelques personnes, pourquoi il l'a fait?», a demandé lundi M. Bérubé, accompagné du chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, de passage à Rimouski.

Les caquistes ont décidé d'y mettre une croix parce que la priorité est devenue pour eux de rester au pouvoir, d'après M. Bérubé.

«L'abandon de François Legault et de la CAQ du mode de scrutin devrait donner une indication que ce gouvernement et ce parti-là en campagne veut tous les pouvoirs, ne veut pas d'opposition. C'est inquiétant», a affirmé M. Bérubé, qui a porté ce dossier au cours des dernières années.

Des électeurs sont réticents à voter pour un parti craignant que leur choix n'ait aucun impact, analyse-t-il.

«La réforme de mode de scrutin, la seule chose que ça fait, c'est de réduire les distorsions avec le vote exprimé et la représentation à l'Assemblée nationale», a soutenu M. Bérubé.

Le chef péquiste a aussi souligné que le régime actuel «n'est pas optimal pour encourager les gens à voter».

Au cours de son mandat, le gouvernement Legault avait déposé un projet de loi qui incorporait un élément de proportionnalité régionale, mais a renoncé à le faire adopter.

Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne