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«Maudit, si près du but. Dommage.»
L'Université de la Colombie-Britannique enquête sur une publication, supprimée depuis, de l'une de ses professeures, qui semblait espérer que la tentative d'assassinat contre Donald Trump soit concluante.
La professeure à la faculté de médecine Karen Pinder a publié un message sur X samedi soir, peu après qu'une balle a touché l'ancien président lors d'un rassemblement en Pennsylvanie. Une personne dans la foule a été tuée et deux autres personnes ont été grièvement blessées. Le tireur a été abattu par un sniper des services secrets.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Maudit, si près du but. Dommage», peut-on lire sur des captures d'écran du compte de Mme Pinder. Puis, en réponse à la question de savoir si le tireur avait mieux visé, M. Pinder a écrit: «Quelle journée glorieuse cela aurait pu être».
Le compte de l'enseignante a depuis été supprimé. CTV News a contacté Mme Pinder par l'intermédiaire de l'adresse électronique de sa faculté pour lui demander un commentaire. Cette histoire sera mise à jour dès que nous aurons reçu une réponse.
Interrogé sur le message et sur la question de savoir s'il enfreint la politique de l'établissement en matière de médias sociaux ou son code de conduite, un porte-parole de l'université a fait une brève déclaration à CTV News.
«L'Université est au courant de la publication de la Dre Pinder et examine la question. L'Université ne tolère aucune forme de violence, quelle qu'elle soit », peut-on lire dans le courriel.
Des captures d'écran du message ont été rediffusées sur X des dizaines de milliers de fois, et des appels au renvoi de M. Pinder ont été lancés. L'UBC n'a pas répondu aux questions de CTV News concernant les éventuelles mesures disciplinaires auxquelles M. Pinder pourrait être confronté.
Le chef du Parti conservateur de la Colombie-Britannique, John Rustad, a partagé une capture d'écran du message dimanche après-midi.
This is so disappointing to see from a University of British Columbia Professor.
— John Rustad (@JohnRustad4BC) July 14, 2024
No classroom in this province should have room for this kind of radicalism.
This isn’t about left vs right — it’s about right vs wrong. #bcpoli https://t.co/eF6lLQU11f
«C'est très décevant de la part d'un professeur de l'Université de la Colombie-Britannique. Aucune salle de classe dans cette province ne devrait avoir de place pour ce genre de radicalisme», a-t-il écrit. «Il ne s'agit pas d'opposer la gauche à la droite, mais le bien au mal.»
Les politiciens canadiens ont condamné la fusillade survenue lors du rassemblement. Le premier ministre Justin Trudeau s'est dit «écœuré» et a indiqué que «la violence politique n'est jamais acceptable». Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a partagé les mêmes sentiments, se disant «profondément préoccupé», en qualifiant la fusillade d'«horrible» et en disant que les habitants de la province «abhorrent la violence politique sous toutes ses formes».