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Les accusées ont comparu par visioconférence au palais de justice de Longueuil ce mercredi.
Deux femmes font désormais face à plusieurs accusations relativement à l'enlèvement d'un enfant lundi à Brossard. L'évènement avait mené les autorités à déclencher une alerte AMBER qui aura duré une dizaine d'heures.
Ruixue Yang, âgée de 65 ans, et Xin Wang, âgée de 48 ans, ont comparu au palais de justice de Longueuil mercredi par visioconférence et demeurent détenues en Ontario, là où les policiers ont procédé à leur arrestation.
«Il y a trois accusations qui concernent les deux accusées», a résumé le procureur Bruno Des Lauriers. «Il y a deux accusations d'enlèvement dans le but de séquestrer une personne contre son gré. La deuxième concerne une séquestration avec l'intention d'envoyer cette personne à l'étranger. La troisième accusation concerne l'enlèvement d'une personne de moins de 14 ans dans le but de le privé de son père, sa mère ou un parent.»
Les deux femmes font face aux mêmes accusations concernant la victime âgée de 5 ans.
Une ordonnance de non-publication protège l'identité de la victime.
C'est dans la région de York en Ontario que les autorités ont retrouvé l'enfant mardi avant-midi.
Les accusées seront transférées au Québec pour comparaître en personne jeudi au palais de justice de Longueuil pour leur enquête sur remise en liberté. Le procureur entend s'opposer à celle-ci.
Entre temps, les accusées doivent se trouver un avocat. L’une d’elles avait un avocat de l'Ontario qui la représentait mercredi matin, mais qui ne peut pratiquer au Québec et l’autre n’en avait tout simplement pas.
«Elles ont choisi un procès en anglais avec l’aide d’un interprète mandarin/anglais», indique Me Bruno Des Lauriers en ajoutant que les deux accusées ont également reçu plusieurs interdictions de contact à l’endroit de la victime, mais aussi à l’endroit d’autres témoins au dossier.
La SQ est le corps de police qui a déclenché l'alerte AMBER, dans la nuit de lundi. Il s'agit du seul corps policier autorisé à déclencher une alerte AMBER avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui est responsable du territoire montréalais, tandis que la SQ agit pour le reste de la province. Telles sont les règles édictées par le ministère de la Sécurité publique.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) agit pour sa part en soutien du programme AMBER au Québec, lors des déclenchements.
Pour qu’une alerte AMBER soit déclenchée, il faut que le service de police ayant compétence au Québec soit en présence, de façon simultanée et sans exception, des trois critères suivants:
Avec des informations de Marie-Pier Boucher, Noovo Info.