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Le chef conservateur Éric Duhaime demande aux «grands-parents», qu'il juge plus sympathiques à la Coalition avenir Québec, de penser à l'avenir et de voter plutôt pour le Parti conservateur, pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.
Le chef conservateur Éric Duhaime demande aux «grands-parents», qu'il juge plus sympathiques à la Coalition avenir Québec, de penser à l'avenir et de voter plutôt pour le Parti conservateur, pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.
En campagne dans la région de Québec jeudi, le chef du Parti conservateur a évoqué les résultats d'un sondage paru dans le quotidien Le Soleil, qui fait état du fait que 68 % des gens âgés de moins de 45 ans dans Beauce-Sud auraient l'intention de voter pour le PCQ, contre 17 % pour la CAQ.
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Et, selon lui, la situation ne serait pas unique à cette circonscription. Il y voit une inquiétante division entre les générations, à laquelle il faut pallier.
«Je veux lancer un message aux aînés aujourd'hui. L'élection du 3 octobre, c'est une élection pour l'avenir, ce n'est pas une élection pour le passé. Je demande aux aînés de faire preuve d'altruisme», a-t-il lancé.
«C'est important de dire à nos aînés de ne pas diviser notre société entre générations. Je veux demander aux aînés de prendre ça en considération, de faire preuve d'altruisme pour leurs enfants et leurs petits-enfants», a-t-il lancé, en ajoutant que les jeunes voyaient le PCQ comme de «l'espoir».
Il a aussi demandé aux jeunes qui sont prêts à voter conservateur de contacter leurs parents et leurs grands-parents pour leur demander de voter conservateur.
Il a fait un lien avec la pandémie, en affirmant que les mesures sanitaires comme le couvre-feu, au plus fort de la COVID-19, avaient plus durement frappé les jeunes. Et si les plus âgés seraient plus enclins à voter pour la CAQ, selon lui, ce serait parce que le gouvernement de la CAQ a mené une «campagne de peur» à l'époque des mesures sanitaires.
De même, le chef conservateur a encore fait part de sa crainte de voir son parti ne pas obtenir de siège à l'Assemblée nationale, alors qu'il recueille plus de 15 % des intentions de vote dans les sondages, parfois même 19 %.
Il a même dit craindre que certains électeurs perdent ainsi confiance dans les institutions.
«On veut raccrocher du monde à la politique. On a fait oeuvre utile, pas juste pour les idées du centre-droit au Québec, mais pour la démocratie québécoise.»
Son parti, dit-il, doit pouvoir déposer des projets de loi, participer aux commissions parlementaires et donner des conférences de presse au parlement.
Par ailleurs, M. Duhaime a à son tour soutenu que Jean Boulet, ministre sortant de l'Immigration, du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, ne devrait plus être candidat pour la CAQ, à cause de ses propos sur l'immigration.
S'il s'est disqualifié comme ministre de l'Immigration, comme l'a dit son chef François Legault, alors il ne devrait pas être candidat dans Trois-Rivières, a opiné M. Duhaime.
«S'il véhicule des préjugés comme ça, qui sont totalement non fondés, le gars n'est pas compétent là», a tranché le chef conservateur.