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«Je pense que la vraie victoire du PCQ, c'est qu'on va avoir contribué grandement à faire monter le taux de participation», a dit Éric Duhaime
Dans son bilan de campagne, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a estimé dimanche que son parti a réussi à «tirer son épingle du jeu» et «va avoir contribué grandement à faire monter le taux de participation».
Au cours de son dernier point de presse avant le jour du vote, M. Duhaime s'est dit fier de la campagne que le PCQ a menée.
«Je pense que la vraie victoire du PCQ, c'est qu'on va avoir contribué grandement à faire monter le taux de participation, dit-il. Dans une société démocratique, c'est toujours une bonne nouvelle quand les gens se déplacent pour mettre leur X à la bonne place.»
Il juge que le taux élevé de participation lors du vote par anticipation, en comparaison avec celui des dernières élections, est notamment dû à la nouvelle présence du PCQ.
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M. Duhaime a mis de l'avant que son parti, qui comptait 500 membres au début de la campagne, a su rassembler les foules. Selon lui, quatre rassemblements de son parti ont attiré plus de 1000 personnes.
«On a de chaudes luttes qui vont être à surveiller demain», a ajouté M. Duhaime, qui estime que le PCQ est devenu une solution de rechange crédible au Parti libéral du Québec aux yeux des anglophones et allophones.
«Le plus gros rassemblement dans l'Ouest de l'île de Montréal, c'est le PCQ qui l'a tenu», a-t-il lancé.
M. Duhaime demeure prudent devant les sondages. Le plus récent coup de sonde, menée par Léger, donnait le cinquième rang à son parti, mais à seulement quelques points de pourcentage du deuxième.
Il a dit que le classement de son parti variait selon les sondages. Son hypothèse est de dire que le vote conservateur est peut-être plus difficile à estimer.
«Demain, on va être la surprise des urnes, peu importe le résultat», a-t-il avancé.
M. Duhaime a clarifié certaines positions lors de ce point de presse, réaffirmant qu'il voterait non à un référendum sur la souveraineté du Québec.
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«Comme chef, je ne tiendrai jamais de référendum, dit-il. Il faut tourner la page sur 50 ans de chicane stérile, dont le Québec est sorti divisé.»
Finalement, M. Duhaime pense avoir fait œuvre utile en prenant un mécontentement et en le canalisant dans un parti politique.
Il critique également la «vieille politique» du chef caquiste François Legault, qui a promis un chèque aux Québécois.
«C'est toujours triste de voir un politicien qui tente d'acheter d'élection, qui pense que les électeurs sont à vendre, souligne-t-il. Il (M. Legault) nous a pris plus que ce qu'il va nous retourner.»
M. Duhaime poursuit sa dernière journée de campagne en faisant la tournée de quelques circonscriptions, avant de terminer dans la sienne, Chauveau.