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Environnement

«On veut que la vérité soit là»: des études dévoilées sur le maintien des sources d’alimentation en eau à Shawinigan

Le dossier de la station de traitement de l'eau potable du Lac-à-la-Pêche aura mené le maire Michel Angers a dévoilé ces documents qui n'avaient jamais été rendus public.

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Noovo Info
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Noovo Info

La Ville de Shawinigan a dévoilé en ligne, mardi, les documents et rapports sur lesquelles la Ville s’est appuyée pour demander au gouvernement du Québec de conserver ses deux sources d’approvisionnement en eau, soit les lacs des Piles et à la Pêche. 

Le dossier de la station de traitement de l'eau potable du Lac-à-la-Pêche aura mené le maire Michel Angers a dévoilé ces documents qui n'avaient jamais été rendus public. 

«C'est pour faire en sorte que [...] tout ce qui a été fait était fait en fonction d’études très précises et d’orientations. Ce qu’on veut c’est mettre un frein à ce qui se dit de facon aléatoire et que nous on veut que la vérité soit là», a-t-il expliqué en entrevue à Noovo Info.

Produits en 2019, plusieurs de ces documents recommandaient à la Ville de Shawinigan de conserver ses sources d’approvisionnement en eau.

Il y a notamment la présentation du groupement de firmes d’ingénieurs IMS / MESAR / Pluritec qui proposait, en janvier 2010, de changer les sources d’approvisionnement pour la rivière Saint-Maurice pour un montant qui avait été actualisé, à ce moment-là, à 100 M$. Ils appuyaient leur proposition sur une étude du Centre d’expertise hydrique du Québec qui indiquait que les lacs ne pouvaient plus suffirent aux besoins en eau de la Ville.

Ensuite, il y a les rapports de deux firmes qui ont répondu à la demande de la Ville pour réévaluer cette proposition. Chacune d’entre elles a recommandé d’analyser la possibilité de poursuivre l’alimentation en eau dans les lacs des Piles et à la Pêche.

Disponibles sur le site de la Ville, les présentations, qui ont été utilisées lors des deux rencontres citoyennes, expliquent en détails la démarche de la Ville dans ce dossier. Sur les études quant au débit d’étiage, il y a le rapport du groupement de firmes d’ingénieurs IMS / MESAR / Pluritec. 

La Ville ajoute par voie de communiqué ceci: «Les ingénieurs William Larouche, du département de Génie civil de l’Université Laval et Van Diem Hoang de la direction du milieu hydrique au ministère de l’Environnement, signataires de l’étude hydrologique du Centre d’expertise hydrique, manifestent une réserve quant à l’interprétation des résultats de cette étude : «Il faut prendre en considération que tous ces débits sont les résultats d’une analyse qui peut comporter une marge d’erreur significative sur de petits bassins versants comme ceux étudiés

Elles sont suivies d’un article du Nouvelliste où Parcs Canada confirme la capacité du lac à la Pêche à demeurer la principale source d’approvisionnement en eau pour Shawinigan. «Parcs Canada dort sur ses deux oreilles en ce qui concerne l’avenir du lac à la Pêche et de son écosystème s’il demeure l’une des principales sources d’approvisionnement des Shawiniganais.»

Et, la lettre, disponible aussi, du directeur régional du ministère de l’Environnement au directeur général de la Ville de Shawinigan confirme que les études ont démontré qu’il est possible de prélever les débits fixés dans les lacs des Piles et à la Pêche.

«Les études effectuées par la Ville de Shawinigan, les modifications apportées et les avis obtenus du Centre d’expertise hydrique du Québec, de Parcs Canada et du MRNF ont démontré qu’il était possible de prélever les débits fixés par la Ville de Shawinigan pour la conception de la filière de traitement des usines avec un approvisionnement dans les lacs à la Pêche et des Piles» — extrait de la lettre.

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