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Depuis l'ouverture du nouveau stationnement Well Sud en mai dernier, ce sont pas moins de 18 fausses alarmes incendie qui ont été déclenchées, nécessitant chaque fois des interventions des pompiers de Sherbrooke, en Estrie.
Depuis l'ouverture du nouveau stationnement Well Sud en mai dernier, ce sont pas moins de 18 fausses alarmes incendie qui ont été déclenchées, nécessitant chaque fois des interventions des pompiers de Sherbrooke, en Estrie.
Lorsqu'une alarme retentit, quatre camions, dont un avec la grand échelle, doivent se rendre sur les lieux pour procéder à l'évacuation des personnes qui vivent à l'Espace Centro. Chaque fois, les alarmes étaient non-fondées.
«C'est un véritable problème», assure le chef de division en gestion des risques du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke (SPCIS), Dany Robitaille.
Pour M. Robitaille, l'objectif est de dissuader les malfaiteurs à déclencher les alarmes dans le stationnement et éviter que les citoyens «perdent confiance».
Par exemple, lors des premières interventions l'été dernier, une soixantaine de citoyens sortaient à l'extérieur de leurs appartements pour l'évacuation. Lors de la 18e et dernière alarme recensée, seulement huit personnes ont quitté leur domicile. Cette situation exaspère les locataires soutient Dany Robitaille.
«Le danger est là. Si les citoyens ne sortent pas et qu'il y a un vrai incendie, notre stratégie change entre une évacuation et un sauvetage. Il y a aussi le danger de circuler avec un camion de 30 tonnes dans un quartier où les rues ne sont pas très larges. Ce sont des risques supplémentaires pour nos équipes et les citoyens qui n'évacuent pas», explique le chef de division.
Rappelons que le SPCIS a effectué plusieurs rencontres avec le Service de police de Sherbrooke (SPS), le groupe Custeau et la Ville de Sherbrooke, afin de trouver des solutions adaptées à la problématique des fausses alarmes au stationnement situé au centre-ville.
«Nous avons mis en place plusieurs moyens de dissuasion comme des caméras de surveillance et nous travaillons aussi sur plusieurs autres solutions. Les rencontres se poursuivent en ce sens», assure Dany Robitaille.
Mentionnons que le règlement municipal de la Ville de Sherbrooke prévoit une amende de 260 $ pour une première offense et jusqu'à 1 000$ pour une personne qui récidive en commettant le méfaite d'actionner délibérer une alarme incendie sans raison valable.
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