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Société

Mon beau sapin: l’anatomie de l’arbre de Noël idéal des Québécois

Petit guide pour choisir un sapin de Noël qui fera jaser, cette année.

Comment choisir un sapin digne d'abriter
Comment choisir un sapin digne d'abriter
/ Noovo Info

Petit et touffu ou tout en hauteur? Qui embaume toute la maison ou qui gardera ses épines jusqu’à la fête des Rois? Les Québécois ont des idées bien arrêtées sur ce qui fait un «bon» arbre de Noël. Des producteurs de partout dans la province nous expliquent à quoi ressemble le sapin de Noël parfait, selon leurs clients.

La hauteur idéale

Un constat d’abord: les grands sapins ont la cote auprès des Québécois. Tous les producteurs consultés par Noovo Info s’entendent pour dire que leurs clients cherchent généralement des arbres d’une hauteur d’environ 7 pieds (2,13 m). Et la raison est bien simple: «la plupart des maisons ont des plafonds de 8 pieds (2,44 m)». Le sapin doit donc être assez grand pour surplomber les convives, sans s’écraser contre le plafond une fois couronné de son étoile (ou de son petit ange, à chaque famille sa tradition).

Baumier, Fraser, Douglas… quelle variété choisir? 

Lorsque vous demandez à un adepte de sapins naturels pourquoi il refuse de les troquer pour un arbre artificiel, l’une des raisons les plus fréquemment évoquées, c’est l’odeur. Pas surprenant donc, que le sapin baumier, connu pour son odeur puissante, soit la variété d’arbre la plus populaire auprès des clients des pépinières. Sa réputation est tellement bien établie, que c’est cet arbre qu’on surnomme le Roi des Forêts (oui oui, comme la chanson).

Celui-ci a toutefois de la compétition ces dernières années: le sapin de Fraser. «Il est méconnu, mais à mesure que les gens apprennent à le connaître, ils s’en vont vers cet arbre, parce qu’il garde ses épines plus longtemps», a expliqué un producteur à Noovo Info. Avis à ceux qui acceptent de se passer de l’odeur agréable pour éviter de passer l’aspirateur tous les soirs!

Sauvageon ou cultivé?

Dans les pépinières d’arbres de Noël, deux courants s’affrontent: l’arbre sauvageon ou l’arbre cultivé. 

Jamais taillé pendant sa croissance, l’arbre sauvageon est moins fourni et uniforme. Si certains les apprécient pour leur look authentique et aiment avoir davantage d’espace entre les branches pour accrocher leurs ornements, les arbres sauvageons sont nettement moins populaires que les arbres cultivés ou semi-cultivés.

La plupart des producteurs consultés disent vendre davantage d’arbres cultivés, plus fournis et dont la cime est bien droite. Mais encore faut-il accepter d’y mettre le prix: ces arbres peuvent être vendus jusqu’à deux fois plus cher, en raison de l’entretien nécessaire pendant leurs 13 à 15 années de croissance.

Résultat de cette analyse pas trop scientifique, mais oh combien distrayante: le sapin de Noël préféré des Québécois serait donc un baumier de 7 pieds, taillé régulièrement pour le rendre bien fourni.

Avec les informations de Milik Bélanger-Sévigny, Noovo Info