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Après des années de séparation, Elizabeth Taliana raconte avoir enfin réservé un vol pour que sa fille puisse s’envoler de Toronto en direction de Vancouver.
Après des années de séparation, Elizabeth Taliana raconte avoir enfin réservé un vol pour que sa fille puisse s’envoler de Toronto en direction de Vancouver.
Sa fille n’avait qu’une semaine de vacances cet été en raison de son emploi.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Même si elle avait réalisé l’achat il y a plus de deux mois, c’est seulement récemment que Mme Taliana a appris que le vol de sa fille a été annulé, une mode à laquelle plusieurs Canadiens commencent à devenir trop habitués.
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«Je n’ai pas vu ma fille depuis presque six ans, donc c’est vraiment pénible», a déploré la mère à CTV News.ca par courriel.
Son histoire ressemble tristement aux plusieurs témoignages, précédemment rapportés par plusieurs médias, alors que plusieurs vols annulés, retards et bagages perdus ont ruiné les vacances de plusieurs citoyens, et ce, en raison d’un manque de personnel dans les aéroports canadiens.
Plusieurs personnes ont déclaré avoir dormi à l’aéroport après les imprévus annoncés par les compagnies aériennes à la dernière minute. Un touriste, quittant Terre-Neuve pour Vancouver, a révélé que deux vols annulés et un jour supplémentaire pour revenir à la maison, tandis que ses bagages ont pris deux jours avant d’arriver.
Crédit photo: Noovo Info
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D’autres personnes ont également écrit à CTV News leur «aventure» dans un aéroport.
Samantha Van Noy a affirmé avoir perdu trois de ses bagages, qui n’avaient toujours pas été retrouvés huit jours plus tard.
Mme Van Noy s’était envolée vers Chicago pour une exposition. La dame explique que le matériel pour son stand était dans ses bagages et que le montant qu’elle a perdu en raison de «l’incompétence de la compagnie aérienne est inestimable».
«Je dis à tout le monde de ne pas prendre l’avion à moins que ce soit absolument nécessaire», a-t-elle avancé.
Kimberly Horton, une Canadienne vivant à Austin, au Texas, dit avoir acheté trois billets en février pour elle, son mari et son fils afin de rendre visite à sa famille, qu’elle n’avait pas vue depuis trois ans en raison de la pandémie de COVID-19.
«Ce qui était censé être un moment de réjouissance s’est transformé en véritable déception», a-t-elle souligné.
La cliente mentionne que la compagnie aérienne avait placé son mari en attente, puisque le vol était surréservé.
Après avoir appelé le service à la clientèle à deux reprises, et avoir été mise en attente pendant une heure et 40 minutes, elle s’est fait annoncer qu’il n’y avait rien à faire.
«Mon mari s’est fait refuser l’embarquement et mon fils pleurait quand nous sommes partis.»
Après s’être fait demander d’enregistrer ses bagages à main en raison d’un manque d’espace dans le compartiment supérieur, Mme Horton dit que son sac ne lui a jamais été remis.
«Il y avait tous mes objets de valeur, mes médicaments, mes lentilles de contact, les broches de mon fils, etc. Les choses dont vous avez besoin et que vous ne pouvez pas remplacer en vacances.»
Elle a reçu son sac trois jours plus tard, tandis que son mari a été en mesure de prendre un autre vol, qui a été évacué en raison d’un déversement de carburant.
«Ça a été le point de non-retour pour mon mari. Il était épuisé et a demandé qu’on lui redonne ses bagages. Ils lui ont redonné ses sacs puant l’essence d’avion et il est retourné à la maison», a déploré la mère de famille.
Lori Veltkamp avait planifié un voyage de trois semaines en Grèce avec ses deux filles. Elle avait acheté ses billets en janvier et avait prévu de quitter l’aéroport de Toronto pour Athènes à la fin du mois de juin.
Étant au courant qu’un potentiel chaos pourrait régner à l’aéroport Pearson, elle et ses filles sont arrivées plus de cinq heures avant le départ du vol, mais ont dû attendre à la porte pour que leur siège leur soit assigné.
Mme Veltkamp raconte que le vol avait déjà subi d’autres retards en raison de l’arrivée tardive des repas dans l’avion. La famille a tristement appris par la suite qu’elle ne pouvait pas embarquer dans l’avion, puisqu’elle n’avait pas réservé ses billets directement avec la compagnie aérienne et «avait été mise tout en bas de la liste des passagers».
«Ils nous ont précipités vers une porte d’embarquement en direction de Venise, mais il y avait une escale de huit heures à Venise avant de pouvoir prendre un autre vol pour Athènes.»
Elles ont été en mesure de prendre l’avion en Italie, mais n’ont toujours pas reçu leurs trois valises.
«Nous sommes trois personnes sans vêtements et nous avons dû acheter beaucoup de choses là-bas. Nous croyons pouvoir ravoir nos bagages, mais nous nous sentons défaites et découragées par cette expérience.»
Alors que Pearson connaît les pires expériences de voyage jusqu’à présent, Richard Vanderlubbe, directeur de l’Association canadienne des agences de voyages et président de tripcentral.ca, affirme que les retards dans les grands aéroports peuvent se répercuter sur les plus petits.
«Si vous avez un pilote ou un équipage qui tombe malade, la compagnie aérienne doit se démener pour trouver un pilote qualifié pour cet avion. C’est une question de changer les pilotes et de rendre ça possible sans qu’il y ait un impact réel sur les correspondances», a-t-il expliqué.
En réponse au chaos dans les aéroports, Air Canada a annoncé avoir annulé plusieurs vols à son horaire pour les mois de juillet et d’août.
Air Canada opère une moyenne de 1000 vols par jour.