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Politique

«C'est une lutte à cinq», insiste Paul St-Pierre Plamondon

Qui est dans la course? François Legault, de la CAQ , et Gabriel Nadeau-Dubois, de QS, affirment que l'élection est un choix entre leurs deux visions. Paul St-Pierre Plamondon rétorque qu'il s'agit toujours d'une course à cinq.

Qui est dans la course? François Legault, de la CAQ , et Gabriel Nadeau-Dubois, de QS, affirment que l'élection est un choix entre leurs deux visions. Paul St-Pierre Plamondon rétorque qu'il s'agit toujours d'une course à cinq.
Qui est dans la course? François Legault, de la CAQ , et Gabriel Nadeau-Dubois, de QS, affirment que l'élection est un choix entre leurs deux visions. Paul St-Pierre Plamondon rétorque qu'il s'agit toujours d'une course à cinq.
Stéphane Rolland
Stéphane Rolland / La Presse canadienne

Qui est dans la course? François Legault, de la Coalition avenir Québec (CAQ), et Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire, affirment que l'élection est un choix entre leurs deux visions. Paul St-Pierre Plamondon rétorque qu'il s'agit toujours d'une course à cinq.

Sherbrooke, la veille, M. Nadeau-Dubois a dit que Québec solidaire était dans une lutte à deux dans la circonscription de Sherbrooke et qu'il pensait que la campagne au Québec était « de plus en plus une lutte à deux».

Pour une fois, celui qu'il définit comme son principal adversaire abonde dans le même sens. M. Legault, juge qu'on assiste à l'affrontement «de deux visions très claires « qui sont «très différentes «. «Une vision est plus réaliste et tient compte des préoccupations des Québécois et une vision pense que l'argent pousse dans les arbres, avec M. Nadeau-Dubois et ses taxes orange. Donc, il y a deux visions.»

DOSSIER | ÉLECTIONS 2022

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, accuse M. Nadeau-Dubois de manquer de considération pour la démocratie lorsqu'il laisse entendre que la présente élection est une course à deux.
«Dans les faits, c'est une lutte à cinq. Chaque partie se distingue avec des propositions uniques, a-t-il dit en conférence de presse à Saguenay. Il faut respecter le droit des gens de voter en fonction des propositions qui sont conformes à ce qu'ils voudraient.»

Le chef péquiste affirme que sa formation est la seule à prendre des mesures pour freiner le déclin du français. Il prétend être le seul parti à ne pas baisser les impôts.

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Chez Québec solidaire, on a critiqué les baisses d'impôts proposées par la CAQ, les libéraux et les conservateurs, qui seraient mieux utilisées pour combler les besoins en santé et en éducation, selon la formation de gauche. Québec solidaire propose toutefois une suspension temporaire de la taxe de vente provinciale (TVQ) sur les biens essentiels pour aider les ménages à composer avec l'inflation.

Le chef péquiste a fait une critique voilée au style de M. Nadeau-Dubois, sans le nommer. «Nous, on ne fera pas d'attaques où on traite un politicien de «Harper», pis l'autre on l'attaque personnellement pour dire : «tu as mal fait ta job dans l'opposition. « Ce n'est pas notre style.»

«On va laisser les gens faire leur choix tant au style de contenu tant au niveau du contenu que du style de politique.»

Pour sa part, la cheffe libérale, Dominique Anglade, accuse M. Nadeau-Dubois de faire de «la vieille politique». «Ce n'est pas à nos adversaires de définir qui va être choisi par les Québécois, de un. Je pense que pour un jeune politicien, Gabriel Nadeau-Dubois, fait pas mal de la vieille politique.»

Plus tard, à une journaliste qui lui demandait si elle était toujours dans la course, Dominique Anglade a répondu: «Plus que jamais!» Elle s'est présentée comme la seule solution de rechange «économique» à la CAQ.

D'ailleurs, au cours des deux prochaines semaines, les Québécois découvriront une «personne qui est passionnée, qui parle avec son coeur, une mère de famille qui est capable de comprendre ce que vivent les gens dans leur quotidien», a-t-elle dit en mêlée de presse à Trois-Rivières, avant de lancer: «Regardez-moi aller, regardez-moi aller pendant la campagne», en référence à la phrase célèbre de l'ancien premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau.

Le chef conservateur, Éric Duhaime, s'est moqué de ce prétendu duel à deux. «François Legault aimerait ça que ce soit Gabriel Nadeau-Dubois son principal adversaire. Ça serait plus facile pour lui», a-t-il commenté sur Twitter.

Le porte-parole de Québec solidaire persiste et signe dans son interprétation qu'il s'agit d'un affrontement entre deux visions.

«Ce que je remarque au niveau de la dynamique de la campagne électorale, c'est que depuis le début, surtout depuis le débat des chefs, François Legault passe énormément de temps à s'en prendre à Québec solidaire», a analysé M. Nadeau-Dubois dimanche matin en point de presse à Sherbrooke.

«Il y a deux équipes, celle des solidaires, celle de François Legault, qui de plus en plus, je pense, se révèlent aux Québécois. On est en train à Québec solidaire de s'imposer comme l'alternative à la CAQ», a-t-il poursuivi lors d'une annonce en matière de santé mentale, en compagnie de sa candidate dans Saint-François, Mélissa Généreux.

Stéphane Rolland
Stéphane Rolland / La Presse canadienne