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Art et culture

Blake Lively accuse le réalisateur Justin Baldoni de harcèlement et de diffamation

«J'espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques.»

Blake Lively pose lors d'une première du film «It Ends With Us» à Londres le 8 août 2024.
Blake Lively pose lors d'une première du film «It Ends With Us» à Londres le 8 août 2024.

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Associated Press
Associated Press

Blake Lively a accusé le réalisateur de It Ends With Us et sa co-star Justin Baldoni de «harcèlement sexuel» sur le tournage du film et d'avoir ensuite tenté de «détruire» sa réputation dans une plainte déposée en justice.

La plainte obtenue par l'Associated Press, dont le New York Times a rapporté qu'elle avait été déposée vendredi auprès du département californien des droits civils, précède une action en justice. Elle nomme Baldoni, le studio derrière It Ends With Us et les publicistes de Baldoni parmi les défendeurs.

Dans la plainte, Lively accuse Baldoni et le studio de s'être embarqués dans un «plan à plusieurs niveaux» pour nuire à sa réputation après une réunion au cours de laquelle elle et son mari Ryan Reynolds ont parlé de «harcèlement sexuel répété et d'autres comportements troublants» de la part de Baldoni et d'un producteur sur le film.

 

Le plan, selon la plainte, comprenait une proposition visant à implanter des théories sur des forums de discussion en ligne, à organiser une campagne sur les médias sociaux et à placer des articles de presse critiques à l'égard de Lively. La plainte indique également que Baldoni «s'est brusquement détourné» du plan de marketing du film et  a utilisé un contenu de survivant de violence domestique pour protéger son image publique».

«Ces allégations sont complètement fausses, scandaleuses et intentionnellement salaces, dans le but de blesser publiquement et de répéter un récit dans les médias», a déclaré l'avocat Bryan Freedman dans un communiqué. Bryan Freedman représente Baldoni, Wayfarer Studios et ses représentants.

Bryan Freedman a réfuté les allégations de Mme Lively concernant une campagne coordonnée, affirmant que le studio avait «proactivement» engagé un gestionnaire de crise «en raison des multiples demandes et menaces formulées par Mme Lively au cours de la production». Il a précisé que Mme Lively avait menacé de ne pas apparaître sur le plateau et de ne pas faire la promotion du film «si ses demandes n'étaient pas satisfaites». Ces exigences n'ont pas été précisées dans la déclaration.

«J'espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des comportements répréhensibles et à protéger d'autres personnes susceptibles d'être prises pour cibles.»
-Blake Lively dans une déclaration au Times

Un représentant de Blake Lively a renvoyé l'AP au rapport du Times, dans lequel Lively nie avoir semé ou diffusé des informations négatives sur Baldoni ou le studio.

Le film It Ends With Us, une adaptation du roman à succès de Colleen Hoover paru en 2016, est sorti en août, dépassant les attentes du box-office avec un démarrage à 50 millions de dollars. Mais la sortie du film a été entourée de spéculations sur la discorde entre les deux acteurs principaux. Baldoni a pris du recul dans la promotion du film tandis que Lively a pris le devant de la scène avec Reynolds, qui était sur le circuit de presse pour Deadpool & Wolverine au même moment.

Baldoni, qui a joué dans la série Jane the Virgin , réalisé Five Feet Apart et écrit le livre Man Enough, qui s'oppose aux notions traditionnelles de masculinité, a répondu aux préoccupations selon lesquelles le film romantise la violence domestique, déclarant à l'époque à l'AP que les critiques avaient «tout à fait le droit d'avoir cette opinion».

«Si quelqu'un a vécu une telle expérience dans la vie réelle, je peux imaginer à quel point il serait difficile d'imaginer cette expérience dans un roman à l'eau de rose», a-t-il dajouté. «Je leur dirais simplement que nous avons fait preuve d'une grande intentionnalité dans la réalisation de ce film.»

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Associated Press
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