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La mère Carla Da Costa dit soutenir les chauffeurs, mais se demande si les centres de services scolaires font tout en leur pouvoir pour aider les enfants.
Des milliers d'élèves de Montréal ont dû trouver un moyen de transport alternatif pour leur premier jour d'école de l'année en raison de la grève des chauffeurs de bus de la compagnie Transco, qui continue de les affecter.
La mère Carla Da Costa dit soutenir les chauffeurs, mais se demande si les centres de services scolaires font tout en leur pouvoir pour aider les enfants.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Une grève qui dure plus de deux mois est au-delà du ridicule», a-t-elle lancé. «Même la grève avec des milliers d'enseignants n'a pas duré aussi longtemps.»
Mme Da Costa ajoute que la situation a été très stressante pour sa famille, les obligeant même à acheter un deuxième véhicule.
«Nous avons été réprimandés par nos employeurs en raison des exceptions que nous avons dû demander pour pallier ce manque de service», a-t-elle déploré. «Nous avons la chance de pouvoir faire du covoiturage avec des voisins, mais je sais que d'autres parents n'ont pas cette chance et ont dû cesser de travailler, mettant ainsi leur emploi en danger.»
Les centres de services scolaires insistent qu'elles sont tout autant victimes que les familles.
«Nous ne sommes pas impliqués dans le conflit. Nous subissons simplement les dommages collatéraux», a mentionné Mike Cohen, porte-parole de la Commission scolaire English Montreal (EMSB).
Il souligne que l’EMSB n'est pas autorisée à embaucher une autre compagnie de bus, car elle a un contrat avec Transco, et il n'y a pas beaucoup d'autres options de toute façon.
«Il y a un certain nombre de parents très mécontents, mais il n'y a rien que nous puissions faire pour eux», a ajouté M. Cohen.
Avec une tempête de neige prévue à Montréal cette semaine, il ajoute que l'EMSB n'aura probablement pas à annuler des cours.
«Nous devons habituellement annuler à cause des bus, mais les enfants se débrouillent maintenant par eux-mêmes», a dit M. Cohen.
Pour sa part, la Commission scolaire Lester B. Pearson (LBPSB) a envoyé une mise à jour aux parents la semaine dernière pour leur rappeler que la grève de Transco se poursuit.
«Nous avons été informés que des réunions sont prévues pour la semaine du 8 janvier, et nous attendons des mises à jour de ces réunions», a assuré la commission scolaire. «En attendant, nous continuons d'offrir une surveillance prolongée pour les familles d'élèves du primaire avant et/ou après l'école les jours d'école réguliers.»
La LBPSB reconnaît les «inconvénients que cette situation peut causer et travaille avec toutes les parties impliquées pour essayer de résoudre ce problème le plus rapidement possible.»
Les chauffeurs de Transco sont en grève depuis le 31 octobre.