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Québec a annoncé vendredi que 507 000 Québécois supplémentaires étaient inscrits à un groupe de médecine familiale depuis le dépôt du Plan santé du ministre de la Santé, Christian Dubé, il y a près d’un an.
Québec a annoncé vendredi que 507 000 Québécois supplémentaires étaient inscrits à un groupe de médecine familiale depuis le dépôt du Plan santé du ministre de la Santé, Christian Dubé, il y a près d’un an.
En date du 25 février 2023, ce sont précisément 507 594 Québécois de plus qui avaient été pris en charge par un médecin ou un professionnel de la santé. Le gouvernement atteint – et dépasse – ainsi sa cible quelques semaines plus tôt que prévu, alors qu’il était initialement attendu que 500 000 Québécois soient connectés à un médecin de famille d’ici au 31 mars prochain.
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) souligne que l'atteinte de cette cible découle d'un effort concerté des médecins de famille avec le réseau de la santé et le ministère de la Santé.
«Nous le disons depuis longtemps: en raison de la pénurie d’effectifs, les médecins de famille ne peuvent à eux seuls être la solution aux problèmes d’accès en première ligne mais ils font et veulent faire partie de la solution. En voici un exemple concret et éloquent», a déclaré le Dr Marc-André Amyot, président de la FMOQ.
LES MEDECINS DE FAMILLE ONT COLLECTIVEMENT INSCRIT PLUS DE 507 000 PERSONNES | Fédération des médecins omnipraticiens du Québec https://t.co/jj4PqORrFh
— Médecins de famille (@FMOQ) March 10, 2023
«En faisant partie de la solution, on arrive à des résultats beaucoup plus porteurs que par la confrontation ou par des obligations. C’est une fierté de la part des médecins de pouvoir faire partie de la solution», poursuit le Dr Amyot.
La FMOQ soutient toutefois qu'il reste «encore beaucoup à faire pour améliorer l’accès aux soins partout dans le réseau de la santé».
Le Dr Amyot souligne en effet que le Québec souffre d'un manque important de médecins de famille.
Plusieurs professionnels de la santé, comme des pharmaciens, ou des inhalothérapeutes, par exemple, ont ainsi été mis à contribution.
Le Dr Amyot indique que les partis concernés vont travailler à ce qu'un nombre similaire de Québécois puissent avoir accès à un médecin de famille en 2024. Toutefois, un travail important de valorisation de la profession reste à être fait.
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Selon le président de la FMOQ, les étudiants en médecine familiale peuvent être démotivés par le traitement de la profession par les sphères politiques et médiatiques. «Quand on décide d’aller en médecine familiale, c’est qu’on veut aider les gens, soutient le Dr Amyot. On ne montre pas toujours la réalité du terrain. Les médecins de famille travaillent d'arrache-pied dans les cliniques, dans les hôpitaux, etc. Quand on se fait traiter d'une certaine façon, ça démotive les gens.»
Le docteur constate également un manque important de postes de formation en médecine familiale dans les universités, ce qui ralentit la formation de médecins omnipraticiens.
En décembre dernier, le gouvernement annonçait que près de 390 000 Québécois avaient été en mesure d’obtenir un accès à un médecin de famille dans les derniers mois, dépassant la cible de 375 000 personnes fixée pour la fin de l’année.
Au mois de mai dernier, une entente entre la FMOQ et le gouvernement de François Legault était conclue afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Les objectifs fixés étaient de 250 000 patients inscrits à un GMF pour le 31 juillet, 375 000 au 31 décembre et 500 000 le 31 mars 2023.
«C'est en ayant plus de patients pris en charge par un professionnel de la santé ainsi qu'en augmentant le nombre de patients recevant des services par le Guichet d'accès à la première ligne (GAP) que l’on contribuera à enlever de la pression sur nos urgences», a fait savoir le ministre Dubé.
Avec des informations de Julien Denis, Noovo Info.