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«Il y a vraiment cette perception que Montréal est sale. L’intention c’est de dire aux gens à Montréal d’arrêter de niaiser. C’est un mythe que l’eau n’est pas propre».
La Fondation Rivières a colligé plus de 20 ans de données sur la qualité de l’eau des berges de l’île de Montréal. Le résultat? Une carte répertoriant 51 endroits où la qualité de l’eau permettrait la baignade.
La Fondation a utilisé les données qui sont récoltées par le Réseau de suivi des milieux aquatiques (RSMA). Le RSMA assure la qualité des plans d’eau en comptant le nombre de coliformes fécaux par 100 millilitres. «Au départ, on voulait voir si sur 20 ans, il y a eu une amélioration de la qualité de l’eau autour de Montréal […] finalement, on a fini par illuminer les endroits où il n’y a pas de problème», a expliqué le porte-parole de la Fondation Rivières, André Bélanger.
Selon l’analyse de la Fondation, 51 endroits accessibles à partir des rives de l’île de Montréal présentent une bonne qualité d’eau pour la baignade.
Carte des 51 endroits où la qualité de l'eau est suffisament bonne pour la baignade. Crédit photo: Fondation Rivière
Par cette démarche, la Fondation souhaite informer la population sur la possibilité de se rafraîchir dans les eaux des berges, surtout lorsque la chaleur frappe durant la saison estivale.
«Il y a vraiment cette perception que Montréal est sale. L’intention c’est de dire aux gens à Montréal d’arrêter de niaiser. C’est un mythe que l’eau n’est pas propre», a exprimé M. Bélanger.
De plus, la Fondation souhaite que les élus des arrondissements qui sont situés sur les berges ajoute des accès à l’eau. Cependant, la solution n’est pas d'aménager plus de plages.
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«Au-delà des plages, il y a toutes sortes d’aménagements qui pourraient être faits pour permettre des activités comme le kayak, le canot, la planche à pagaie et même le surf de rivière. Qu’est-ce qu’on attend pour permettre aux citoyens et aux citoyennes d’en profiter?», s’interroge M. Bélanger.
D’ailleurs, trouver des solutions afin de permettre à la population montréalaise de se rafraîchir en période de canicule s’inscrit dans le Plan stratégique 2030 de la métropole.
Pour l’instant, il n’existe que trois accès publics à la baignade sans frais sur les berges de l’île, soit à la plage de Verdun, au Parc-nature du Cap–Saint-Jacques et à la plage du parc-nature du Bois-de-L’Île-Bizard.
Même si l’eau est bonne, il faut connaître ses limites. Les endroits répertoriés sur la carte de la Fondation ne sont pas nécessairement des endroits où il y a de la surveillance.
«Sans mettre un paquet d’installations et des sauveteurs un peu partout, on pourrait simplement identifier les endroits où c’est dangereux de se mettre les pieds à l’eau en raison du courant ou de la qualité de l’eau», propose le porte-parole.
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