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C'est le cas d'une famille rencontrée par Noovo Info, dont plusieurs membres participent aux Jeux à leur manière.
«On s’assure que tout se passe bien. On s’assure que tous les règlements sont respectés. Ça reste des athlètes adolescents. Donc, il faut quand même qu’il y a un maintien qui se fait ici», a expliqué Catherine Geoffroy, codélégué au site d'hébergement - École du Phare.
Son frère Jack Guild est le jeune athlète de la famille. Avec sa participation aux Jeux du Québec en curling masculin, c'était l'occasion pour lui de se séparer temporairement de ses proches. Mais, les circonstances en ont fait autrement. Il dormira au site d’hébergement qu'on lui assigné, soit à l'École du Phare, même lieu où ses proches se sont portés portent volontaires.
«Je pensais que j’aurais pu m’éloigner d’eux pendant les Jeux idéalement, mais finalement ils sont là», a-t-il confié à Noovo Info.
«Ça a été une belle surprise pour nous, peut-être moins pour lui», a ajouté en riant sa soeur Catherine Geoffroy.
Celle qui travaille aussi avec son copain, sa mère et sa tante, considère cette expérience de bénévolat comme une activité familiale. «On sait comment on fonctionne. On sait nos rôles», a-t-elle renchéri.
«C’est plus intéressant de le faire avec des gens qu’on connaît pour redonner à la communauté», a dit Nicholas Lapointe, codélégué au site d'hébergement - École du Phare.
Leur mère Louise Morissette, qui gère le site d’hébergement, est toujours enthousiaste de participer à cet événement d'envergure. Et ça ne fait pas peur à leur tante Diane Morissette, qui en est à sa première expérience.
«J’ai été bénévole aux Jeux du Canada en 2013 et ça va être mes deuxièmes jeux comme bénévole», a expliqué Louise Morissette. «Rendu ici, il n’y a plus de compétition. Ce sont tous des amis. De vivre ça comme parent et ancienne athlète, […] c’est vraiment enrichissant.»
«J’étais une partisane, une fan pendant les Jeux du Québec. Et, maintenant je suis bénévole», a lancé Diane Morissette. «Ça va nous permettre de transmettre le message aux jeunes qu’on côtoie et qui font du sport que c’est possible.»
Voyez le reportage de Dominique Côté dans la vidéo.