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Lors d’un entretien troublant avec Noovo Info, Raphaël Richard raconte avoir loué une voiture avec son conjoint avant de se faire arrêter sans raison valable par les autorités mexicaines.
M. Richard mentionne que trois policiers ont ensuite décidé de faire passer un alcootest à son conjoint, qui se trouvait au volant dudit véhicule de location. À leur grande surprise, l’alcootest révèle qu’il avait bu «l’équivalent d’une bouteille de rhum» avant de conduire.
«C’était impossible», a précisé Raphaël Richard. «On revenait de prendre une crème glacée.»
Le couple se trouvait seul en pleine nuit avec trois policiers armés. Ces derniers ont expliqué à Raphaël que, pour régler la situation, il était possible de leur verser un certain montant d’argent.
«Ils me laissent repartir dans le véhicule. Je me suis arrêté au premier guichet ATM», se souvient M. Richard. Le touriste dit s’être ensuite arrêté dans un restaurant pour obtenir de l’aide.
Le voyageur dit avoir remis 500 dollars américains aux policiers. «Ils ont finalement décidé de relâcher mon conjoint», a-t-il conclu.
Interrogés par Noovo Info, des agents de voyage sous le couvert de l’anonymat ont conseillé aux voyageurs de payer les policiers rapidement lorsqu’une telle situation arrive.
Le gouvernement du Canada rappelle de son côté aux voyageurs qu’il «ne peut pas intervenir dans le cours d’une affaire judiciaire à l’étranger».
«Vous êtes assujetti au système pénal du pays où vous êtes arrêté», peut-on lire.
Louis-Samuel Bussières a révélé avoir vécu une histoire similaire avec des policiers mexicains, qui ont décidé de le fouiller à bord d’un scooter. M. Bussières affirme avoir vu des officiers l’observer devant le Airbnb qu’il avait loué avant l’événement.
Aux yeux de l’agente de voyage Johanne Germain, les voyageurs ont pris deux décisions qui les auraient mis à risque: celle d'avoir opté pour un Airbnb à Tulum et celle d'avoir loué des véhicules sur place.
«Quand on est dans des Airbnb, on est laissé à nous-mêmes, personne ne sait où on est vraiment», a-t-elle indiqué.
Mme Germain a ajouté que locaux savent les maisons qui sont louées et habitées par des touristes, les mettant à risque sans le savoir.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.