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Les troubles alimentaires sont des maladies mentales où les attitudes et les comportements alimentaires sont dysfonctionnels. Les personnes ayant d’un TCA font une fixation sur la minceur et ont une peur maladive de prendre du poids. Jongler avec ces pensées obsessives au quotidien est déjà une tâche difficile. Avec les rencontres du réveillon, le combat intérieur s’intensifie. Il faut faire face à l’abondance alimentaire, les commentaires au sujet du poids et la pression de manger en public.
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Pour Laurence Lussier qui vit avec l’anorexie et l’orthorexie, depuis l’adolescence, ce moment de l’année est une période angoissante. Malgré les outils qu’elle a acquis fil des ans.
«C’est vraiment très difficile et le premier réflexe est d’empirer les comportements ou de s’isoler. Puis, quand on décide de s’exposer, ça peut être très anxiogène et très stressant et gâcher complètement les moments qui sont censés être agréables», a-t-elle expliqué.
Selon Johana Monthuy-Blanc, responsable de Loricorps, un laboratoire de recherche et d’intervention en trouble alimentaire à l’UQTR, la solution passe par l’alimentation intuitive. Le principe de cette approche est de développer une meilleure relation avec la nourriture en se connectant à son corps. Reconnaître les signaux de satiété, mais aussi se donner le droit d’apprécier la nourriture qu’on avale.
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Mme Monthuy-Blanc rappelle que les rencontres du temps fêtes sont principalement des activités sociales. Si l’on se prive de manger, on se prive également de passer du temps avec les gens qu’on aime.
«Rassemblons-nous autour de la table, sans culpabilité, et en se disant que si je me le suis donné comme une permission. Et bien comme par hasard, ça va très bien passer dans mon corps», a relaté la chercheuse.
Voyez le reportage de Valérie Gendron ci-contre.