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Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en a fait l’annonce mardi au palais de justice de Trois-Rivières.
«[…] On peut vraiment outiller les personnes victimes et améliorer l’accompagnement et le soutien offert aux personnes victimes», a-t-il souligné en conférence de presse.
Parmi les mesures mises de l’avant dans les tribunaux spécialisés en violence sexuelle et conjugale, on retrouve des espaces sécuritaires et sécurisants pour les victimes afin d’éviter qu’elles croisent leur présumé agresseur.
Il est aussi possible d’avoir accès à des dispositifs d’aide au témoignage comme des paravents et des salles de télétémoignage.
«L’objectif n’est pas d’avoir plus de condamnation, l’objectif est d’avoir des victimes qui au bout du compte se disent «je n’ai pas été maltraité une seconde fois par le système judiciaire et j’ai bien été accompagné. Malgré ce que j’ai vécu, j’ai été comprise». Naturellement, au bout du compte, si ça peut permettre aussi d’avoir plus de dénonciation, on va le prendre», a affirmé la députée de Champlain, Sonia Lebel.
Il s’agit du 21e projet pilote de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale voir le jour dans la province depuis mars 2022.
Le gouvernement souhaite évaluer les retombées avant d’en instaurer partout au Québec d’ici novembre 2026.
Les détails dans le reportage Frédérique Bacon.