Début du contenu principal.
Un récent sondage de la Fédération du personnel de soutien scolaire révèle que près d’une personne sur deux au Centre de services scolaire de l’Énergie est exposée à la violence. Une situation qui, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, épuise un personnel déjà à bout de souffle.
Au cours des cinq dernières années, 953 démissions ont été enregistrées dans la région, dont 407 au Centre de services scolaire de l’Énergie. Ces chiffres n’incluent pas les départs à la retraite. Le syndicat juge cette situation préoccupante.
Toutefois, une baisse des démissions a été observée cette année par rapport à l’année dernière. Si plusieurs raisons expliquent ces départs, le sondage indique que la montée de la violence en milieu scolaire en est l’une des principales causes.
Face à cette réalité, le syndicat réclame un meilleur soutien et accompagnement pour les équipes écoles. Pourtant, plusieurs programmes sont déjà en place au CSS de l’Énergie, notamment la création en 2022 d’un poste de régisseur au bien-être et à la prévention, ainsi que le Programme d’Intervention Thérapeutique lors de Conduites Agressives (I.T.C.A).
L’an dernier, 351 membres du personnel ont été formés, dont une soixantaine en services de garde et 90 techniciennes en éducation spécialisée.
Selon la responsable des communications du CSS de l’Énergie, ces mesures visent à mieux préparer et soutenir le personnel face à l’agressivité.
Cependant, le syndicat estime que ces efforts sont insuffisants et appelle à une collaboration renforcée avec le milieu communautaire pour prévenir la violence.
Le manque de civisme et de respect dans les écoles n’est pas un problème isolé au Centre de services scolaire de l’Énergie. C’est une réalité qui affecte l’ensemble du Québec, et qui s’étend bien au-delà des murs des établissements scolaires.