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M. Leduc, détenu depuis son arrestation à Sorel, était de retour mercredi au palais de justice de Longueuil, lui qui fait face à des accusations de menaces, de voies de fait graves et de voies de fait causant des lésions.
Connu des services policiers et ayant été impliqué dans d’autres démêlés avec la justice, l'accusé de 27 ans aurait commis des «gestes graves» et des «infractions importantes» à l’endroit de ses ex-conjointes, Laury Choinière et Sabryna Germain, a expliqué la procureure de la Couronne Me Laurence Talissé.
«Pour la sécurité des victimes et du public, on est d’avis que Monsieur représente un risque», a-t-elle ajouté.
Mme Choinière s’était quant à elle confiée à Noovo Info et était revenue sur son agression.
Les deux victimes présumées ont présenté des images choquantes de leur visage tuméfié sur les réseaux sociaux.
Les faits reprochés à M. Leduc se seraient produits entre juillet et décembre 2023.
Rappelons qu'une ordonnance de non-publication est en vigueur concernant le contenu de l’enquête sur remise en liberté.
Les blessures graves subies par Laury Choinière ont poussé ses proches à lancer une campagne de sociofinancement pour la soutenir dans son «rétablissement - émotionnellement, mentalement et physiquement - sans stress financier», et appuyer d’éventuelles poursuites judiciaires.
La jeune femme dans la vingtaine a été sérieusement blessée dans les événements. Le matin du 30 décembre, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a reçu un appel à l’aide vers 5h25 à Brossard pour intervenir sur la rue Colomb. C’est là que Yan-Phillipe Leduc, un homme de 27 ans qui s’affiche comme un entraîneur privé, a été arrêté et a comparu pour faire face à des chefs d’accusation de séquestration et d’infliction de lésions corporelles à sa victime en l’étouffant, notamment.
Il aurait été difficile pour Laury Choinière de prédire de tels événements dans sa relation avec Leduc. «Dans les débuts de relation, on dirait qu’on ne s’en rend jamais compte», avait-elle confié.
«C’est tellement parfait. C’est ça, leur mentalité. C’est de vendre du rêve, qu’il est l’homme parfait, l’homme que ça te prend, que ça va être le père de tes enfants, que tu vas être sa femme – toutes les belles paroles qu’une femme veut entendre. C’est ça qu’il te fait entendre, donc c’est très facile de tomber dans le piège.»
Les victimes de violences conjugales peuvent contacter SOS violence conjugale au 1-800-363-9010.
À voir dans la vidéo.
Avec les informations de Marie-Pier Boucher pour Noovo Info