Début du contenu principal.
Plusieurs détails ont été divulgués, par exemple que les joueurs n'étaient pas contraints de participer à l'enquête sur les événements, si bien qu'Hockey Canada affirme ignorer l'identité des huit joueurs accusés.
Le député fédéral de Chicoutimi-Le Fjord et ex-entraîneur de hockey Richard Martel était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer afin de réagir à ces témoignages.
M. Martel estime que les interventions ont manqué de crédibilité. «Les gens qui étaient en place, leurs témoignages n’étaient pas bien préparés, déplore-t-il. Je ne sais pas s’ils savaient où ils allaient. On a posé des questions précises et ils ont eu de la difficulté.»
Celui qui a passé 21 saisons comme entraîneur et directeur général dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) juge également que les différents témoignages étaient contradictoires.
«À un moment donné, il y en a un qui a dit qu’il y en avait quatre qui [avaient participé à l’enquête], un autre a dit ‘’non, il y en a 12’’, indique-t-il. Il y avait un peu de confusion dans tout ça, ce qui m’amène à dire qu’il y a tolérance zéro pour ces gestes-là.»
Le député conservateur remet également en doute la volonté de Hockey Canada de procéder à un changement de culture.
«Avec ce qu’on voit, c’est très, très flou, et je ne pense pas qu’ils sont allés au fond des choses. Je trouve ça très préoccupant, c’est une tache au dossier de Hockey Canada.»
Selon M. Martel, Hockey Canada a failli dans son encadrement de ses jeunes joueurs de hockey. Il a d’ailleurs ajouté qu’il ne serait pas étonné de voir la Ligue nationale de hockey (LNH) sévir dans ce dossier.
M. Martel a également été questionné au sujet des sinistrés de La Baie, au Saguenay. Il a souligné qu’Ottawa était bien au fait de la situation et que l’important était que les différents paliers gouvernementaux collaborent.
«Ce qui est difficile, c’est que c’est une zone à risque, après le déluge de 1996, a-t-il ajouté. C’est difficile pour les citoyens, il y a des objets qu’ils veulent aller chercher dans leur maison et ils ne peuvent pas y aller, parce qu’il y a une zone de sécurité et ils sont dans l’incertitude constamment.»