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«La réalité virtuelle, c'est une distraction, et la distraction, c'est une thérapie non-pharmacologique qui a été démontrée depuis bien avant l'arrivée de la réalité virtuelle. C'est une façon de tricher le cerveau, de détourner son attention à l'extérieur du stimuli douloureux pour essayer de diminuer l'anxiété et la douleur qui y est associée», explique Jean-Simon Fortin, PDG de Paperplane Therapeutics.
À la base, on a développé cette solution pour intervenir dans des dossiers beaucoup plus complexes : changement de pansements chez les grands brûlés de Sainte-Justine, retrait de broches intraosseuses ou encore de procédures à l'urgence. Et surtout, on souhaitait ainsi réduire l'utilisation de certains médicaments, comme les opiacés ou les benzodiazépines, par exemple.