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«Les messages sont très répétés parce qu'à un moment donné c'est le même mythe ou stéréotype qu'on défait», a indiqué Paule Blanchette du CALACS La Passerelle. «On va trouver un son qui fit avec la culpabilité qu'on met sur la victime ou comment elle était habillée quand on l'a couru après.»
Cette forme de sensibilisation a pour but de «briser les tabous».
«On voulait changer notre image et devenir plus accessible», a expliqué l'intervenante du CALACS La Passerelle, Élisabeth-Anne Mailloux.
Avec près de 140 000 j'aime sur la plateforme, la très grande majorité des personnes qui regardent leurs contenus sont des femmes provenant du Canada et de la France, d'après l'organisme.
Toutefois, ces vidéos amènent autant du positif que du négatif dans la barre de commentaires.
«Dans une vidéo, on avait fait une danse et cela invitait les gens à nous contacter. On a eu des commentaires comme: "voyons donc, ça ne fait pas de parler d'un sujet comme ça"», a dit Mme Blanchette. «Alors que ce même Tik Tok nous a apporté dix demandes en message privé.»
«On fait très attention. On a développé une expertise avec les mots qu'on utilise pour pas que l'algorithme le montre au groupe des masculinistes et tout», a nuancé Mme Mailloux. «On se fait traiter de laide et d'easy access dans le sens qu'on pourrait se faire violer rapidement.»
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.