Début du contenu principal.
«Je suis vraiment malade. Mais, je sais qu'il y a beaucoup d'attente. J'anticipe un peu», a confié une femme au micro de Noovo Info.
Par exemple, l’urgence de l’hôpital Fleurimont à Sherbrooke frôlait les 168% de capacités, mardi après-midi.
«Ça fait deux heures et demie que j'attends. Je ne veux pas être contaminé par d'autres virus. Alors, j'ai décidé de m'en aller», a raconté un autre homme en sortant de l'urgence de l'hôpital Hôtel-Dieu de Sherbrooke.
D'après le Dr Benoît Heppell, le taux d'occupation dans les urgences a augmenté notamment dans les derniers jours, en raison de plusieurs virus. Et cela continuera au fur et à mesure que l'hiver avance.
«Ça va être une clientèle qui a besoin d'un lit d'urgence, soit une clientèle malade qui a besoin d'être en plus hospitalisée», a expliqué le médecin de famille au CIUSSS de l'Estrie CHUS. «Noël est à nos portes. Les gens vont se voir et vont se contaminer. Il y a, comme chaque hiver, une pression présentement sur le réseau de la santé et on le ressent.»
Cette pression sur le réseau de la santé est accentuée par les grèves du personnel médical. Mais, cela n'empêchera pas la population à consulter un médecin.
«Les grèves on ne sait pas ce qu'il va se passer. La saison des virus va continuer. [...] Je vois une augmentation des consultations dans les prochaines semaines et mois», a mentionné le Dr Heppell.
Voyez le reportage d'Alexandra Paré dans la vidéo.