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Depuis le 28 juillet, l'urgence refuse d'accueillir les cas non-urgents en raison d'un manque de personnel. Le nombre de lits à l'urgence a aussi été réduit de moitié, une situation qui va se poursuivre au moins jusqu'au 14 août prochain.
«C’est certain que ce n’est pas une situation idéale, mais il est important de rappeler que la période estivale amène son lot de défis supplémentaires, comme c’est le cas chaque année, afin que notre personnel puisse prendre des vacances», précise le Cabinet du ministre Dubé dans un courriel qui a été transmis à Noovo Info en après-midi.
Lundi, le Syndicat des professionnels de la santé des Cantons-de-l'Est (FIQ-SPSCE) a fait parvenir une lettre au ministre Dubé pour demander entre autres la création d'une cellule de crise pour gérer le problème de l'hôpital Brome-Missisquoi-Perkins.
Le ministre demande plutôt aux différents intervenants de discuter entre eux pour régler les problèmes. «Maintenant, il faut que tout le monde se parle, incluant les gestionnaires, les membres du personnel et les syndicats afin de trouver des solutions pour les employés, en s'assurant de la sécurité des soins aux patients», précise le Cabinet du ministre.
Pour l'instant, le CIUSSS de l'Estrie-CHUS ne peut préciser si la situation à l'urgence de Cowansville va se prolonger au de-là du 14 août. «Nous évaluons la situation quotidiennement, il est donc trop tôt pour dire si ces mesures seront prolongées ou non», affirme le CIUSSS de l'Estrie-CHUS dans un courriel.
Le secrétaire-trésorier de la FIQ-SPSCE, David Lambert, espère le maintien de ces mesures jusqu'au retour d'un nombre suffisant d'employés. «Tant qu'il n'y a pas de personnel pour s'occuper de la population, on demande de les maintenir. On sait que ça a des répercussions, mais on essaie de ne pas déshabiller Pierre pour habiller Jean. C'est pour ça que les solutions soient appliquées pour qui est moins d'impact dans les autres urgences du CIUSSS», affirme M. Lambert.
Le CIUSSS assure que les autres hôpitaux ne devraient pas subir les conséquences de la fermeture de l'urgence BMP aux cas non-urgents. «En ce qui concerne les personnes ayant des problèmes de santé non-urgents qui se présentent à l’urgence de BMP, elles ne sont pas référées vers une autre salle d'urgence, affirme le CIUSSS dans un courriel. Elles sont réorientées vers une autre ressource pouvant répondre à leur besoin (pharmacien, GMF, guide autosoins, etc.)».
Voyez le reportage complet de Jean-François Poudrier dans la vidéo.
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