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Les propos rapportés par le détenu ne rassurent pas du tout l’une de ses victimes, qui craint le moment de sa libération. «Ça m’angoisse énormément», a confié Brigitte Jobin lors d’un entretien avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron, mardi.
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«Je n’y crois pas du tout, cette histoire de changement d’identité est venue après le verdict de culpabilité pendant les quatre premières années où il était incarcéré. On n’en parlait pas et quand il a reçu son verdict de culpabilité, il est arrivé avec ce scénario.»
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, la survivante de Jody Matthew Burke a raconté avoir rencontré l’homme en 2016 et, quelques mois plus tard en 2017, la violence a commencé.
Crédit photo: Noovo Info
«J’ai subi toutes les sortes de violence, que ce soit sexuelle, économique, psychologique ou physique pendant cinq mois jusqu’au jour où je l’ai fait arrêter le 5 juin 2017», se souvient-elle.
Mme Jobin déplore que son agresseur peut toujours être actif sur les réseaux sociaux malgré son incarcération à la prison de Bordeaux, alors qu’il a liké l’une de ses publications. Un «geste calculé», estime-t-elle.
«S’il avait voulu le faire sans me rendre compte, il m’aurait surveillé, mais là il est allé liker une photo.»
Bien qu’il sera considéré comme un délinquant sexuel et qu’il sera surveillé lors de ses sorties, Mme Jobin appréhende grandement le moment où Jody Matthew Burke sortira de prison.
«Son étiquette de délinquant sexuel, il l’a reçu à la suite de sa dernière incarcération pour une autre victime. Il est quand même arrivé ce qui est arrivé, j’ai été battu même s’il avait un bracelet à la cheville», soutient-elle.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.