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Prendslair.ca vise entre autres à aider les hommes à reconnaître leur comportement violent et à leur donner les outils pour les éviter.
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Noovo Info a décidé de tester cette nouvelle plateforme et d’aller à la rencontre des créateurs de ce projet.
«On a voulu que l’homme prenne le pouvoir de l’histoire et qu’il puisse répondre à des questions et se questionner, a expliqué Jean-François Chainé, cofondateur et vice-président des opérations chez Locomotive. Donc, au travers d’interactions, où on lui pose des questions précises, on est capable d’avoir une introspection qui est peut-être un peu plus profonde.»
Bien que plusieurs ressources sont actuellement disponibles pour aider les hommes violents, l’organisme estime que des hommes seraient plus à l’aise de communiquer avec un mentor virtuel plutôt qu’avec un intervenant en chair et en os.
«On a pris le pari que la personne seule devant son écran aurait moins de difficultés à faire l’introspection nécessaire pour amorcer une démarche de changement», indique Sabrina Nadeau, directrice générale de l’organisme À cœur d’homme. «On croit en la réhabilitation, on croit au système judiciaire, mais on croit aussi que ça prend de l’accompagnement psychosocial pour faire en sorte que la personne puisse changer son comportement.»
Crédit photo: Noovo Info
Selon Mme Nadeau, Prendslair.ca permettrait aux hommes de «mieux comprendre ce qu’il se passe, pourquoi ils utilisent des comportements violents» et de savoir à quel moment se retirer lors d’un conflit.
«C’est quand je dois faire mon choix de non-violence et qu’est-ce que je dois faire pour faire baisser cette tension.»
Dès l’arrivée sur le site, on demande à l’utilisateur avec quelle personne il souhaite «prendre l’air».
«On est accueillis vraiment dans un environnement plein air, quand même très assez masculin, mais aussi quand même assez neutre, ajoute Mme Nadeau. On est accueillis par plusieurs guides et il y a une conversation qui s’amorce avec ce guide. Et ensuite, on est dirigés soit selon le niveau de questionnements qu’on a, soit vers la forêt, le lac ou la montagne et après ça tout cette conversation-là est un prétexte pour amener les gens à consulter les outils qui sont sous forme de vidéos.»
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.