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Un cas de surdose d’un Sherbrookois à l’automne dernier a inquiété les autorités, puisqu’il s’agissait de la première fois qu’on répertoriait un décès lié à cette drogue en Estrie.
Voyez le reportage de Dominique Côté dans la vidéo liée à l’article.
Le protonitazène, qui se consomme principalement sous la forme de comprimés, est souvent mélangé à d’autres drogues, ce qui augmente le risque de surdose.
«C’est pas pris au bon dosage, c’est souvent ça le risque avec les drogues de rue, relève le médecin spécialiste en santé publique et en médecine préventive à la Direction de santé publique de l’Estrie Eric Lampron-Goulet. On ne sait pas exactement ce qui est consommé ni les quantités. Ça peut mener à un arrêt respiratoire et au décès.»
Le protonitazène n’est pas utilisé dans un contexte médical, contrairement au fentanyl, qui peut être prescrit par un médecin pour diminuer certaines douleurs. Il serait donc importé ou fabriqué localement.
Si le cas de surdose survenu à l’automne dernier en Estrie semble être un événement isolé, le nombre de saisies de cette drogue est en augmentation comparativement aux années précédentes.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.
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