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Les parents de la petite Florence ont appris que leur fille souffrait d'une forme rare de cancer. Ils se donc sont rendus jusqu'à New York pour des traitements, qui ne se sont toutefois pas passés comme prévu.
«Il faut savoir que la dérivation qu’elle a dans le cerveau a brisé. Il a fallu la réparer, donc ça a amené un saignement cérébral. On est revenu au Canada avec une petite fille qui a failli frôler la mort», raconte la mère de Florence, Stéphanie Morissette.
Mais la famille ne perd pas espoir.
Voyez le reportage de Philippe Couture dans la vidéo ci-contre.
«En ce moment, on a choisi un autre protocole, qui se déroule à Rochester dans l’État de New York. Ce sont des comprimés à prendre une fois par semaine. Il y a une collaboration qui se fait avec les hôpitaux canadiens. Les tests vont se faire ici», ajoute la mère.
La famille doit toutefois voyager jusqu’aux États-Unis une fois aux deux mois afin d'effectuer des réévaluations.
Une bataille qui semble loin d’être terminée pour cette famille, qui espère déjouer les statistiques et qui a toujours espoir.
«Je ne vous cacherais pas que c’est dur. Notre petite fille d’avant n’est plus là pour l’instant, admet Mme Morissette. Mais on est fait solides et elle est fait solide!»
En effet, la résilience de Florence aide grandement au moral de la famille.
«Ce qui nous tient, c’est elle!»
«C’est dur de rester déprimée quand ta fille se lève tout d’un coup, quand ça fait deux jours qu’elle n’a pas marché, et qu’elle vient te chatouiller. Ce sont de petites affaires comme ça qui me font dire: “Je ne peux pas laisser tomber, parce qu’elle n’a pas laissé tomber.”»
Stéphanie Morissette ajoute que Florence parle déjà des activités qu’elle pourra faire lorsqu’elle sera guérie.
«On va tout faire pour qu’elles arrivent, mais il faut quand même être conscient qu’on a une nouvelle réalité une petite fille qui a des besoins qui sont différents de cet été.»
La famille affirme qu’elle a reçu une véritable vague d’amour sur les réseaux sociaux de la part de gens qui ont manifesté leur soutien et contribué financièrement afin d’aider les parents à payer les traitements de Florence.
«On reçoit plein de messages de gens qu’on ne connait pas, mentionne Sébastien Gagné, le père de Florence. Ce n’est pas juste l’aspect financier, c’est l’aspect moral et de se sentir soutenu...»
«Ça nous donne tellement l’énergie de continuer», a-t-il conclut.