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«On voulait envoyer un message clair au gouvernement puisqu’on est en période de négociation», a expliqué Émilie Charbonneau, deuxième vice-présidente de l’APTS. «Personne ne veut d’une grève. Ce qu’on veut, ce sont de bonnes conditions de travail.»
Avec un mandat de grève entre les mains appuyé par 95% de leurs membres, les syndicats peuvent décider à tout moment de déclencher un débrayage dans l’ensemble du secteur public. Au total, le réseau représente plus de 420 000 travailleurs dans le domaine de l’éducation, de la santé et des services sociaux.
«On est ici pour dire au gouvernement qu’on va arrêter de s’appauvrir parce qu’on travaille dans le réseau de la santé, on est tanné des conditions exécrables et on a besoin de gens pour donner des soins à la population», a estimé pour sa part Marie-Josée Hamelin, présidente du SPPSAM du CIUSSS MCQ.
Pour le moment, le Front commun n’envisage pas de déclencher son mandat de grève. Mais la situation pourrait bien changer d’ici les fêtes si rien n’est fait, selon plusieurs personnes rencontrées sur place.
Pour en savoir plus, voyez le reportage de François Breton-Champigny.