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Selon une intervenante psychosociale de l'ÉMMIS, beaucoup de stations [de métro] problématiques se trouvent dans ce secteur.
«Je n’aurais jamais cru qu’il avait autant d’itinérance à Montréal», a lâché l'intervenante psychociale de l'ÉMMIS, Lyna. «Je vois le Vieux-Port et le centre-ville d’une autre façon.»
Entre personnes itinérantes et consommateurs de drogue, les équipes sur le terrain sont occupées. «On essaie de les aider du mieux qu’on peut», a avoué Rosalie, une intervenante psychosociale de l'ÉMMIS.
Si une personne leur demande du matériel pour consommer de la drogue, les intervenantes lui redirigent dans des centres d’injection supervisée. «Mais, lorsqu’une personne fait une overdose d’opioïdes, on injecte le petit spray contenant du naloxone», a expliqué Rosalie. «Des fois ça en prend plus qu’un.»
Si une personne a besoin de se loger pour la nuit, les intervenants vont faire des appels et réserver des places à des centres d’hébergement. «Ce sont nos petites victoires de la journée» quand les retours sont positifs, soutient Rosalie.
Malgré l'arrivée de l'été et la piétonnisation de Sainte-Catherine, les tensions sont toujours palpables dans le Village. «Une limite a été franchie», d'après Rosalie. Les commerçants en ont assez des problèmes de cohabitation avec ces personnes vulnérables, même si des mesures ont été mises en place.
«Il y a des choses à améliorer dans le Village. Mais on a vu des changements qui commencent à se mettre en place», avait affirmé le vice-président de la Société de développement commercial (SDC) du Village, Nicolas Wegel à Noovo Info. «On a prévu pas mal d’accompagnement.»
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo ci-contre.