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L’organisme a remis depuis plus de 1 625 000 $ en bourses à des étudiants-athlètes, en plus de supporter de jeunes joueurs de soccer, de visiter des écoles pour donner des conférences et de financer des activités d’initiation en athlétisme dans les écoles de la province.
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end, Bruny Surin a partagé sa fierté et a confié pourquoi il était primordial pour lui de créer cette fondation dès qu’il a pris sa retraite.
«À la base, j’avais un grand rêve à l’âge de 17 ans, qui était de devenir l’un des meilleurs sprinteurs au monde, le meilleur athlète en athlétisme. Je n’avais pas une cenne. Je n’avais pas d’argent. J’ai frappé aux portes, j’ai quasiment mendié et à un moment donné il y a eu des gens qui ont commencé à me supporter», se souvient le champion olympique.
L’ex-sprinteur révèle qu’il n’aurait pas été en mesure de se regarder dans le miroir s’il ne donnait pas au suivant après avoir bénéficié de tout ce financement.
«Je ne voulais pas seulement dire: “Tenez un peu d’argent et arrangez-vous”. J’ai organisé des camps d’entraînement où est-ce que j’ai voyagé avec ces jeunes pendant dix jours. J’ai fait ça à quatre, cinq reprises et chaque jour je leur enseignais, je les encourageais», a-t-il affirmé.
«C’est de l’organisation, mais c’est du temps que je mets, c’est de l’argent aussi personnel que je mets là-dedans. Je me suis dit: “J’ai une dette envers la société”. J’ai reçu beaucoup de la vie, alors j’en donne beaucoup aussi.»
M. Surin a également profité de cet entretien pour montrer du doigt l’inaction des gouvernements provincial et fédéral, qui ne semblent pas vouloir investir davantage pour les jeunes dans les écoles publiques.
«Une fois, deux fois par semaine, ce n’est pas assez. Pourquoi on ne fait pas plus de sport dans les écoles? On est en 2022, et il y a rien qui s’est fait», a dénoncé l’ancien athlète québécois, qui ne ferme pas la porte à une carrière en politique dans les prochaines années.
Outre la fondation, Bruny Surin occupe le rôle de chef de mission de la délégation canadienne en vue des Jeux olympiques de Paris, en 2024. Un rêve devenu réalité, affirme l’homme de 55 ans.
«T’en parles et j’ai la chair de poule. C’est fou, parce que depuis ma retraite, ça fait 20 ans maintenant, j’ai toujours voulu rester dans le sport, dans le mouvement olympique. Me voir aujourd’hui chef de mission, c’est un rêve devenu réalité.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.