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«J’ai parlé avec un secouriste qui travaille d’arrache-pied pour secourir des gens. Il n’a pas dormi depuis trois jours. Imaginez. Il a vécu lui aussi le choc du tremblement de terre», raconte-t-elle.
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Miriane Demers-Lemay affirme que trois jours après le tremblement de terre, il y a bel et bien un sentiment de peur parmi les gens. Il y a aussi de la fatigue et de la tristesse. Toutefois, l'espoir est aussi là.
«L’espoir continue aussi d’animer les gens sur le terrain. Et il faut dire qu’il n’y a pas que les secouristes officiels, mais aussi des gens qui creusent à main nue pour sauver des gens de leur famille, des proches», souligne Mme Demers-Lemay.
Elle raconte que les aéroports de Turquie sont pleins de voyageurs qui cherchent à se rendre dans les zones sinistrées afin de donner un coup de main. «Il y a énormément de solidarité», précise-t-elle.
«Il y a encore l’espoir de sauver des gens, même si les chances de retrouver des personnes survivantes s’amenuisent d’heure en heure, de jour en jour. L’aide internationale elle est d’autant plus importante en raison du manque de moyen sur le terrain», ajoute Miriane Demers-Lemay.
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Elle ajoute que les sinistrés sont dans une situation précaire alors que plusieurs ont besoin d'eau potable, de nourriture, de médicaments et de vêtements chauds alors qu'il fait très froid en Turquie en cette période de l'année.
Voyez l'entrevue complète de Miriane Demers-Lemay, journaliste indépendante basée en Turquie, dans la vidéo ci-contre.