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La voiture n’a pas été en mesure de détecter un train en mouvement et de s’arrêter avant l’impact.
Toutefois, la responsabilité ne retombe pas entièrement sur la voiture. Ce sont encore des technologies à être surveillées par le conducteur, explique le chroniqueur Alain McKenna.
«Le conducteur a peut-être une trop grande confiance en l’outil et le laisse sans surveillance, et c’est là où ça se produit. On blâme l’outil, alors que le conducteur était distrait», soutient M. McKenna.
Mais ce ne sont pas toutes les fonctions des Tesla qui requièrent l’attention du conducteur. Ces voitures sont d’ailleurs équipées d’un système où le propriétaire peut déplacer sa voiture à distance pour venir le récupérer, la fonction appelée Smart Summon.
En raison d’une erreur de calcul de sa voiture, un propriétaire a dû débourser des milliers de dollars en réparation lors d’une telle manœuvre qui s'est mal terminée, à Pointe-Claire.
Et même s’il fait confiance à la technologie, Victor Rondeau, un autre propriétaire d'une Tesla, reste sur ses gardes.
«Je reste toujours attentif. On est responsable de ce que l’auto fait même si l’autopilote conduit».
D’ailleurs, en cas d’accident, c’est bien le conducteur qui sera responsable, et non Tesla. Le système de la voiture a été conçu pour être sous la supervision d’un humain, affirme M. McKenna.
Tesla n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo.