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Pour l’occasion, le président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal et co-président du Partenariat Climat Montréal, Karel Mayrand, était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end pour discuter de l’événement avec Meeker Guerrier.
Questionné sur le rôle des villes dans la lutte contre les changements climatiques, M. Mayrand souligne d’entrée de jeu que celles-ci produisent entre les deux tiers et le trois quarts des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. «Ça interpelle la manière dont on bâtit nos maisons, dont on les chauffe, les climatise, la façon dont on se déplace, qu’est-ce qu’on consomme dans nos villes», précise-t-il.
M. Mayrand ajoute que si le Québec souhaite atteindre son objectif de réduction de gaz à effet de serre, les modélisations démontrent qu’à Montréal seulement, les émissions devraient diminuer de 55 %.
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«En gros, il faut faire en huit ans ce qu’on a fait en 30 ans, explique-t-il au sujet de l’objectif de Montréal. C’est énorme. La ville elle-même contrôle à peine 2 % des émissions sur le territoire de l’île de Montréal. Elle ne peut pas à elle seule agir. C’est pour ça qu’on a créé le Partenariat Climat et qu’on fait ce sommet. On s’est dit qu’il fallait que tout le monde mette l’épaule à la roue et qu’on agisse rapidement.»
M. Mayrand s’attend d’ailleurs à ce que des organisations fassent des annonces visant à réduire leurs émissions de GES dans la foulée du sommet.
Karel Mayrand animera la table ronde «Montréal, métropole en action à l’heure de l’urgence climatique» lors du sommet, qui devrait être de retour pour d’autres éditions. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, sera parmi les panélistes invités.