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La transformation ne fait toutefois pas l'affaire de certains commerçants.
«On n'a jamais été consultés sur ce projet, ni les citoyens des résidents, ni les commerçants», déplore Paola Miserendino, de la Bijouterie Italienne P.M.
Un résident ne mâche pas ses mots, lui non plus.
«On peut penser à la Russie, au communisme, un dictateur qui fait quelque chose qui s'impose sans faire des études, sans consulter les gens.»
Le changement sera donc appliqué entre les rue Saint-Dominique et Christophe-Colomb et a pour but de laisser plus de place aux cyclistes. «Fantastique ! Fantastique ! Je suis d'accord. Toute amélioration, je l'accueille», lance justement un cycliste rencontré par Noovo Info.
Signe que la mesure nécessitera peut-être de l’adaptation de la part des automobilistes, plusieurs d’entre eux ne respectaient pas le sens unique, lors du passage de Noovo Info mardi.
«Aujourd'hui, il y a vraiment une dynamique très particulière dans la circulation de la salive qui fait que le sens unique va vraiment perturber les accès à la Petite Italie, créant des embouteillages possiblement dans les petites rues avoisinantes», indique le vice-président de la Société de développement de la Petite Italie et du Marché Jean-Talon, Marco Miserendino, qui demande du même coup une étude d’impact.
Pour faire valoir son point, la société de développement commercial a déposé une pétition, qui avait récolté 1000 signatures au moment d’écrire ces lignes.
De son côté, le maire de l’arrondissement, François Limoges, soutient qu’il mise sur une équipe de circulation qui étudie déjà les répercussions de mesures du genre. «Ça fait cinq ans que le projet est dans nos cartons, il n’y a aucune improvisation là-dedans. C’est un projet de milieu de vie», a-t-il lancé lors du conseil d’arrondissement qui s’est déroulé lundi.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.