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«Un premier film, ça coûte de l'argent. Être financé pour le faire c'est long et complexe», a expliqué Mme Vigneault, en ajoutant que son objectif est d'accompagner les jeunes pour faire leur premier film.
Parmi les 16 jeunes cinéastes qui seront suivis, seulement huit de leurs projets de courts métrages ou documentaires seront produits et présentés devant un public, a mentionné la productrice.
«C'est très difficile surtout à 19 ans de convaincre les producteurs de soutenir son oeuvre», a lancé Mathilde Bouchard, cinéaste et participante au projet Catalpulte. «On a peu d'expérience et on n'est souvent pas pris au sérieux.»
Pour financer ce programme, Mme Vigneault s'est tournée vers une campagne de sociofinancement pour récolter 100 000$. «La communauté va soutenir le projet et le projet va tellement rayonner que des bailleurs de fonds vont financer d'année en année», a-t-elle dit.
La campagne se termine le 4 août sur la plateforme La Ruche.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.