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Ce nouveau projet risque d'ajouter une pression supplémentaire sur le réseau d'aqueduc qui serait au maximum de sa capacité.
D'ailleurs, les résidents ont reçu cet été un avis d'interdiction d'arrosage et plusieurs s'inquiètent des répercussions de ce projet sur l'alimentation en eau potable.
«Toute l’année, les citoyens se plaignent régulièrement que l'eau goûte le chlore et est brunâtre, jaunâtre. Le fait d’ajouter des logements supplémentaires, ça va mettre encore plus de pression sur notre réseau d’eau potable», soutient le conseiller municipal Luc Arsenault.
Une trentaine de citoyens auraient d’ailleurs rempli un formulaire pour ouvrir un registre et, ultimement, tenir un référendum, ce qui est la procédure habituelle lorsqu'il y a une modification à un règlement d'urbanisme.
Cependant, selon le conseiller Luc Arsenault, voyant qu'il y avait peu d'acceptabilité sociale, le conseil a plutôt décidé d'abroger le règlement pour permettre au projet d'aller de l'avant.
«Présentement, le promoteur a juste à se conformer à notre règlementation et il devrait pouvoir se voir délivrer un permis. Sauf qu'au niveau de la longueur de la rue, si le projet est semblable à ce qui a été présenté en août dernier, la longueur de la rue n'est pas réglementaire», explique M. Arsenault.
Des citoyens dénoncent aussi le manque d'écoute et de transparence de la part du maire, Pierre Désaulniers, et estiment qu’il y a apparence de conflit d’intérêts, puisque le maire était auparavant propriétaire du terrain litigieux.
Au moment d’écrire ces lignes, le maire n’avait pas répondu aux demandes de commentaires de Noovo Info.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.