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Une première cohorte de maîtrise en science forensique vient en effet de voir le jour à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il s'agit seulement du deuxième programme francophone de ce genre au monde.
Ses diplômés deviendront des scientifiques spécialisés en scène de crime, à l’instar des séries policières CSI.
«Le Québec de demain, dans le domaine de la science forensique, c’est eux», a affirmé Frank Crispino, directeur du groupe de recherche en science forensique à l’UQTR.
Quelle est l’utilité de ces formations universitaires en criminologie. Questionné par la journaliste Marie-Michelle Lauzon, le chercheur au laboratoire de recherche en criminalistique Cyril Muehlethaler a expliqué que les étudiants apprendront à interpréter les traces d’une scène de crime afin de connaitre davantage les circonstances du décès.
«Le cœur de la formation qu’on ici à l’UQTR, c’est d’apprendre aux étudiants comment interpréter ces traces et qu’est-ce qu’ils vont en faire ressortir. Donc, une fois qu’on obtient le résultat, c’est quel genre d’information que ça nous donne pour l’enquête.»
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.
Aux yeux du directeur de la maitrise en science forensique, Benoit Daoust, ce nouveau programme universitaire permettra d’engager directement des scientifiques dans les corps policiers.
Pourquoi ne pas engager directement des scientifiques dans les corps policiers? Ça viendrait vraiment combler un manque, selon Benoit Daoust.
«Le témoin on n’est jamais sûr s’il dit la vérité, alors que la chimie, elle n’invente rien», a-t-il mentionné.
«Il faut faire entrer des civils dans un poste qui a toujours été policier, donc il y a un travail à faire», admet le professeur.